Être heureuse tient parfois à quelques gestes simples. Car il ne faut pas l'oublier : le seul frein à notre bonheur, c'est nous-même. Mais l'inverse est tout aussi vrai ! Nous décidons seule d'accepter d'être heureuses. Car il s'agit bien d'un choix : celui de refuser de rester enfermée dans cette spirale d'auto-dénigrement, dans laquelle on a trop longtemps évolué et dont nous n'osons pas nous séparer. Il est alors temps de se détacher de son passé, pour accepter le meilleur à venir.
On a souvent cette fâcheuse habitude de penser qu'untel a mieux réussi, qu'untel a plus de chance. Une réaction qui amène bien souvent à de la jalousie mais à aucune action de notre part. Sauf qu'il n'existe pas de chance, sauf celle que l'on provoque.
Alors certes, ces personnes ont peut-être atteint leur but avant nous mais c'est tout simplement parce que nous ne suivons pas le même objectif. Et si tel est le cas, c'est bien la preuve que nous aussi en sommes capables. Alors, plutôt que d'attendre que la chance nous tombe dessus, on s'inspire de ces personnes que l'on admire pour s'élever et toucher un peu plus notre but du bout du doigt.
A force de ne rechercher que des activités qui se font à plusieurs ou en couple, on passe souvent à côté de choses qui, si elles ne plaisent pas à tout le monde, ont pourtant le mérite de nous faire du bien à nous. Pourtant, s'accorder de temps à autre des moments rien que pour soi n'est en aucun cas une bizarrerie. Comme on pourrait prendre un rendez-vous chez le dentiste ou le coiffeur, il est temps de faire de même mais pour se retrouver avec soi.
L'occasion de vivre pleinement chaque activité, sans pression, sans s'inquiéter du bien-être de qui que ce soit d'autre que nous. Alors, apprenons à apprécier notre solitude. Et pourquoi pas ne pas en profiter pour tester une nouvelle activité ?
Nous avons tous des rêves et des projets d'envergure. Mais à côté de ça, nous avons également tous des obligations, des coups de blues ou des impératifs. Évidemment, on se dit alors qu'il serait peut-être plus raisonnable d'attendre d'avoir une situation un peu plus stable ou encore que le bon moment n'est pas venu. Mais derrière cette phrase a priori anodine se cache en réalité notre peur de l'engagement. Il n'y a aucun "bon" moment. Il n'existe que des opportunités que l'on décide, ou non, de saisir. Si ce nouveau projet est vraiment ce qui peut nous rendre heureuse, agissons dans l'instant. Car soyons honnête, "le" moment ne viendra jamais.
L'hyperconnexion est peut-être considéré comme le mal de notre époque, il n'est pas forcément obligé d'être celui de notre quotidien. L'idée n'est pas tant de se couper totalement d'Internet et des réseaux sociaux mais plutôt de savoir s'accorder une détox digitale quand il le faut. Comme avant le coucher, par exemple. Nos mails et notre fil Facebook peuvent bien attendre le lendemain. Surtout que la lumière bleue - celle émanant de nos écrans - est néfaste pour le sommeil et peut conduire à l'insomnie.
Qu'on se l'avoue : oser faire part de nos désirs n'est pas toujours une chose simple. Et la peur du refus ou tout simplement de paraître ridicule sont des barrières bien tenaces. Pourtant, si on ne demande pas, la réponse sera toujours non. CQFD. Mais il faut savoir qu'obtenir ce que l'on veut, passe aussi et surtout par la conviction d'une chose : l'importance de notre demande. Une chose ne devient importante que si on en a décidé ainsi. En adoptant cette nouvelle habitude, on a alors davantage envie de se battre pour nos projets et on gagne en confiance.
Pas même un jour (une minute?) ne s'écoule sans que nous ayons envie de nous plaindre, de crier ou de marmonner. Et les raisons sont multiples et toujours justifiées, d'après nous. Pourtant cette attitude est toxique tant pour notre entourage que pour nous. Alors, cessons de nous laisser envahir par nos émotions, au lieu de choisir l'action. Il faut savoir que ce n'est pas tant la situation qui déclenche un sentiment de haine, de tristesse ou d'injustice mais bien la manière dont nous décidons d'aborder le problème.
Finalement, si toutes ces petite habitudes semblent anodines, les perdre pourrait être la clé d'une vie relativement plus épanouie.