Cette qualification professionnelle que je viens de rater, est-ce qu'il ne m'a manqué que quelques points ou bien étais-je très, très loin de l'avoir ?
Ai-je été recalé parce que j'ai des lacunes techniques ou est-ce que c'est mon attitude à l'oral qui m'a desservi ?
Si vous ne savez pas, renseignez-vous, demandez un retour à ceux qui vous ont évalué, c'est indispensable pour pouvoir remonter la pente.
Pourquoi n'ai-je pas su répondre à cette question ? Est-ce quelque-chose que je n'avais pas appris ou quelque-chose que je n'avais pas compris ?
Pourquoi ai-je été mal noté(e) sur mon attitude ? Quel comportement a déplu ? Pourquoi ce comportement a-t-il été interprété négativement ?
Est-ce que je m'étais bien renseigné(e) sur ce qui comptait pour obtenir cette qualification ? Est-ce que j'avais demandé des conseils à ceux qui l'avaient obtenue ?
Ai-je évalué le temps que ça allait me prendre pour me préparer et me suis-je donné le temps nécessaire ? Ai-je demandé de l'aide à ceux qui pouvaient m'en fournir ? Par exemple, pour me faire faire un oral à blanc et m'aider à trouver le bon ton et la bonne attitude.
Si je ne me suis pas donné le mal de comprendre les règles du jeu et si je ne me suis pas bien préparé(e), est-ce que je n'ai pas fait exprès de rater ? Et si c'est le cas, pourquoi ? Il se peut que je sois ambigu par rapport à cette qualification, que j'ai à la fois envie et peur de l'obtenir. Dans ce cas, il est préférable de mettre le problème sur la table et de le dénouer avant de faire une autre tentative.
Normalement, cette analyse devrait m'avoir soulagé.
Elle me permet de me concentrer sur les faits et de ne pas me laisser emporter par des interprétations douloureuses du type « je suis nul(le) », « je n'ai pas de chance », « c'est trop injuste », …
Si même après avoir bien disséqué la situation il me reste un sentiment d'amertume, c'est probablement que je me fixe un niveau d'exigence trop élevé : n'avoir aucune faiblesse, être parfait ou être aimé de tous. Je peux alors décider de me sentir mieux en me disant qu'à l'impossible nul n'est tenu !
Dans la vie professionnelle, ce n'est pas tant l'échec qui est mauvais pour votre carrière, mais le fait de mal y réagir. Vous serez jugé sur votre capacité à encaisser, à tirer les leçons de ce qui n'a pas marché, et surtout à rester motivé et constructif.
Certes, l'échec n'est pas agréable, mais en apprenant à bien y réagir, vous aurez une excellente occasion de montrer votre force d'âme.
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