Les Saoudiennes n’auront pas besoin de se rendre aux urnes pour les prochaines élections organisées par le pays. En effet, les autorités ont confirmé lundi leur refus d’autoriser le vote des femmes aux municipales qui se dérouleront le 23 avril prochain. « Nous ne sommes pas encore prêt pour une participation de la femme », s’est ainsi justifié devant la presse, Abdel Rahman al-Dahmach, le chef de la commission électorale. Une décision prévisible pour la militante Wajiha al-Hwaidar. « Toutes les décisions prises par les autorités saoudiennes sont décevantes. Je me suis habituée à l’attitude des autorités et à l’oppression des femmes », a-t-elle ainsi confié à l’AFP.
En effet, en 2005, lors des premières élections de son histoire, les femmes s’étaient déjà vu refuser le droit de vote. Par ailleurs, comme l’exige le droit islamique (la charia) qui régie le royaume, elles n’ont pas non plus le droit de conduire ou de voyager sans l’autorisation d’un tuteur et sont placées en position d’infériorité en cas de divorce ou d’héritage.
Cette situation serait-elle sur le point de changer ? C’est possible si l’on en croit le chef de la commission électorale qui a annoncé qu’il allait étudier le « problème » et que les femmes voteraient au prochain scrutin dans… 4 ans ! Affaire à suivre…
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Afghanistan Demain / APIPD
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