"Que je fasse un 52 ou un 38, je mets un maillot de bain à la plage, je me sens libre" : cette célèbre actrice se réjouit d'avoir été éduquée "comme un garçon"

Marilou Berry était l'invitée de l'émission "Clap" de Laurie Cholewa sur Europe 1 le 5 avril. Au micro de la journaliste, la comédienne s'est ouverte sur l'éducation décomplexée reçue de ses parents, Josiane Balasko et de Philippe Barry. Une ode à la liberté. 

A lire aussi : "J'ai été élevé comme une fille : je faisais la vaisselle" : Marc Lavoine se confie à Pascal Praud, et c'est lunaire

C'est en se remémorant l'interview de Marc Lavoine de janvier dernier que l'actrice s'est souvenue de son enfance. "J’ai entendu une interview il y a quelques mois ou quelques semaines, (…) un chanteur qui disait : « j’ai été élevé comme une fille on m’a appris à faire la vaisselle »", introduit-elle en faisant référence à la déclaration remarquée du chanteur.

La suite après la publicité

Marilou Berry raconte s'être alors fait la réflexion "moi j’ai été élevée comme un garçon parce qu’on ne m’a pas appris que pour une femme c’était très important d’être belle".

Et l'actrice de 42 ans de poursuivre : 

Souvent on apprend aux filles qu’il faut être souriante, silencieuse, discrète. Que sa beauté est un trésor qu’il faut préserver, entretenir. On ne m’a pas appris ça. On m’a dit que je pouvais faire ce que je voulais. 

La suite après la publicité

A lire aussi : Les femmes grosses "toujours obligées d'être sympas et souriantes" ? Cette célèbre chanteuse dénonce cette injonction sexiste

Marilou Berry estime cette éducation comme une "grande force" qui lui permet de ne pas se soucier du regard de l'autre. 

Cet état d'esprit l'accompagne toujours aujourd'hui, et lui permet de ne pas se laisser freiner par ses complexes. 

"Je me sens extrêmement libre dans ce que je fais et que mon corps ne m’a jamais rien empêché", martèle-t-elle au micro d'Europe 1. 

Ça ne veut pas dire que je m’aime particulièrement. Ça veut juste dire que, que je fasse un 52 ou un 38 je mets un maillot de bain et je vais à la mer. Ça veut pas dire que je me sens bien, ça veut dire que ça ne m’empêche pas de prendre du plaisir quand j’ai envie d’en prendre.

La suite après la publicité

La maman d’Andy, un garçon de six ans, en a même fait une philosophie d'éducation : "c’est important dans l’éducation des enfants, de leur dire qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent", affirme-t-elle. Selon elle, cet apprentissage est particulièrement nécessaire pour les petites filles : 

Les filles faut leur dire qu’elles peuvent faire tout ce qu’elles veulent. C’est pas parce qu’elles sont une fille qu’elles ne peuvent pas faire certaines choses. Et c’est pas parce que ce sont des filles qu’elles ont quelque chose à préserver par rapport aux garçons.

Ses paroles ont de quoi résonner chez de nombreuses femmes.