"Si vous n'avez pas le temps de porter un enfant, n'en achetez pas !" : cette célèbre actrice a eu recours à une mère porteuse et son choix est controversé

Michelle Williams est devenue mère pour la quatrième fois. L'annonce a été faite par les médias anglo-saxons le 3 avril. L'actrice de la série Dawson et son mari, le directeur de théâtre Thomas Kail, auraient accueilli ce nouveau bébé il y a 6 semaines. C'est leur troisième enfant ensemble mais le quatrième pour Michelle Williams. 

Le 28 octobre 2005, l'actrice américaine avait donné naissance à une fille prénommé Matilda Rosa, née de son histoire d'amour avec l'acteur Heath Ledger. Leur relation avait début en 2004, après s'être rencontrés sur le tournage de Brokeback Mountain. Ils s'étaient séparés peu de temps après, en 2007. Un an plus tard, on apprenait la mort de l'acteur des suites d'une overdose. 

Depuis, Michelle Williams a retrouvé l'amour dans les bras de Thomas Kail, un directeur de théâtre travaillant dans des productions de Broadway. Ensemble depuis 2019, ils se sont mariés en 2020, avant de donner naissance à leur premier enfant ensemble en 2021, un petit garçon prénommé Hart. En mai 2022, elle annonçait par le biais du magazine Variety attendre son troisième enfant. 

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Ce quatrième bébé, Michelle Williams et son époux ont choisi de devenir parents grâce à l'aide d'une mère porteuse. Sur les réseaux sociaux, ce détail fait réagir. "La gestation pour autrui, c'est tellement cool et miraculeux !", s'émeuvent certains abonnés. D'autres, au contraire, contestent ce choix. 

Les remises en questions du recours à la Gestation Pour Autrui (GPA) puisent dans des arguments différents. Certains supposent que le couple y a eu recours pour compenser les contraintes liées à leurs carrières. "Si vous n'avez pas le temps de porter un enfant, n'en achetez pas !", écrit l'un d'eux. D'autres supposent que l'âge de l'actrice, 44 ans, est ce qui a motivé ce choix, supposant que Michelle Williams serait ménopausée et donc plus en capacité de tomber enceinte. 

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Outre ces suppositions, certains abonnés critiquent le fait d'avoir recours à une mère porteuse plutôt que d'adopter un enfant. "Il y a tellement d'enfants à adopter que je ne comprends pas le recours aux mères porteuses", lit-on en commentaire. Sans compter ceux qui militent contre la GPA, inquiets de ce que cela implique en terme d'inégalités. "Interdisons la GPA. Il ne faut plus louer l'utérus des femmes pauvres", lit-on encore. 

La GPA est en effet un sujet délicat. D'un côté, on s'émerveille de la capacité de don de soi des femmes prêtes à mener une grossesse et endurer un accouchement et les conséquences qui suivent pour permettre à d'autres personnes de devenir parents. Et on insiste sur le fait que les femmes font ce qu'elles veulent de leur corps, y compris le mettre à disposition d'une grossesse menée pour d'autres. Et en même temps, la question de savoir si certaines deviennent mère porteuse par précarité financière plus que par altruisme se pose. Au cœur du débat se trouve donc également la question de la marchandisation du corps des femmes. Bref, le débat est vaste. 

Concernant les pays européens, le sujet a été tranché le 5 octobre 2023 lorsque les parlementaires européens ont voté en faveur de l’amendement de l’eurodéputé LR François-Xavier Bellamy pour inclure la gestation pour autrui (GPA) dans la définition de la traite d’êtres humains. En France, la GPA est par ailleurs interdite depuis 1994.