On connaît toutes la galère : on décide de mettre notre paire préférée de boucles d'oreilles (celles qui viennent de notre voyage au Mexique) et au bout d'environ 35 minutes au bureau, on se rend compte que l'une d'entre elles manque de tomber. Stupeur et tremblements, l'attache a disparu.
On a beau ratisser la moquette moyennement propre de l'open-space, refaire le chemin de la cafèt' jusqu'à notre poste de travail 10 fois, rien n'y fait. Le petit bout de métal ou de plastique est perdu à jamais. Et chaque mouvement rapproche dangereusement notre bijou de la chute critique dans notre thé.
Alors, que faire ? Une journaliste de Cosmopolitan UK a mis le doigt sur la solution. Après une énième situation similaire, une de ses collègues lui a vendu la mèche : la technique de la gomme. C'est simple, il paraîtrait que la pointe de notre boucle d'oreille plantée dans la texture dense de la reine des fournitures scolaires permette une tenue inégalable. Evidemment, on ne parle pas de se coltiner le rectangle Maped derrière le lobe. Mais plutôt d'opter pour le bout rose de votre crayon à papier HB.
On vous conseille d'en prendre un qui n'ait pas servi à toute la boîte, avec une gomme neuve, et de la couper aux ciseaux pour éviter un maximum les petites miettes roses peu agréables sur vos derrières d'oreilles.
Si on est d'accord que l'astuce ne relève pas de l'invention à potentiel de Prix Nobel, on ne peut pas nier qu'elle nous aidera bien en cas de glissement intempestif d'attaches de boucles. Et puis surtout, tester ce genre de trucs artisanaux peut aussi faire marcher notre créativité.
Plutôt que de toujours racheter, on utilise ce qu'il y a autour de nous pour réparer. On atténue la consommation en se servant des matériaux environnant. Un peu comme l'astuce de l'épilation au dentifrice ou de l'huile d'olive pour sécher le vernis. Oui, on est à deux doigts de reconvertir ça en action écolo.