La série romantique qui a cartonné cet hiver sur Netflix aura bel et bien une saison 2. Comme dans les livres de Julia Quinn, l'intrigue de La Chronique des Bridgerton ne tournera plus autour de la relation Daphne-Simon, mais des aventures de l'aîné du clan et tenant du titre, le vicomte Anthony. Et à en croire la quatrième de couverture du tome II et la fin de la première saison, après des années de débauche et une histoire d'amour avec la cantatrice de son coeur qu'il a lui-même conduit à sa perte, celui-ci est bien décidé à se marier.
Son dévolu est ainsi jeté sur une jeune femme, prochaine "Incomparable" de la cour britannique. Et son destin semble scellé. Mais c'était sans compter sur la soeur de la débutante, Kate Sharma (Kate Sheffield dans la saga littéraire), qui entend bien se débarrasser du prétendant qu'elle ne trouve pas à la hauteur de sa cadette.
"Récemment arrivée à Londres, Kate est une jeune femme intelligente et têtue qui ne tolère aucun idiot - Anthony Bridgerton y compris", résume Deadline. On l'aura deviné, la haine se transformera rapidement en passion, certainement à grands coups de valses, de promenades (à lire avec l'accent British) et de costumes d'époque à tomber.
Pour interpréter ce duo, Jonathan Bailey reprend du service dans le rôle d'Anthony Bridgerton, et l'actrice Simone Ashley, Britannique d'origine indienne, incarnera Kate Sharma. Son visage est connu puisqu'elle s'est notamment illustrée dans le rôle d'Olivia, personnage de la série Netflix Sex Education. Une décision applaudie par les fans qui soulignent l'importance de choisir une femme sud-asiatique pour jouer le premier rôle d'une intrigue amoureuse.
"Une femme sud-asiatique à la tête d'un show est sacrément rare, surtout dans un drame romantique d'époque. C'est une si belle opportunité pour elle, une opportunité que beaucoup de personnes de couleur n'ont pas", commente notamment un internaute. "Enfin une femme sud-asiatique à la peau foncée, nous sommes enfin représentées", s'enthousiasme une autre. "Cela ne fera que rendre Bridgerton encore meilleure. La distribution diversifiée est excellente", lance un troisième, remerciant ensuite la créatrice Shonda Rhimes et la façon dont la production a rompu avec les castings uniformément blancs du genre.
Une diversité d'autant plus impactante que la série connaît un succès retentissant. Avec 82 millions de foyers ayant visionné la première saison en partie ou dans son entièreté, la portée de cette représentation prend une ampleur essentielle. Inspirant.