On a englouti notre (nos ?) calendrier de l'avent comestible en deux jours en novembre, il nous fallait donc dégoter une alternative rapidement qui ne soit, de préférence, pas uniquement composée de chocolats. Pourquoi pas une option cul ? Chaque jour, une position, un lieu, une activité érotique à faire avec l'autre pour patienter jusqu'au 25 décembre. Voire même, vouloir du rab pour se délecter plus longtemps de ces moments jouissifs et complices.
On vous a donc concocté une liste de petits plaisirs quotidiens pour occuper toutes ces belles journées qui nous séparent du réveillon. Bonnes fêtes de fin d'année !
On commence en douceur. Le 1er décembre, on prend un moment privilégié pour caresser l'autre à l'aide d'un produit qui sent bon les Fêtes : l'huile de massage à la cannelle, comme l'épice qui parfume à peu près tout à cette époque de l'année. Et le corps de notre partenaire, donc. Savoureux.
Un challenge de taille quand on sait que le chiffre correspond à la moitié du nombre de rapports mensuels des millennials. On conseille de s'adonner à ce nouveau rituel une fois le matin, une fois le soir, ou comment bien démarrer et terminer la journée - et surtout dormir détendu·e.
All I Want for Christmas Is You, de Mariah Carey n'est pas uniquement réservée aux karaokés (bourrés) de soirée de Noël du boulot. C'est aussi un hymne à l'amour, pourquoi pas au sexe, et surtout le coup de pouce qu'il nous faut pour essayer de se foutre à poil en rythme.
Les fêtes appellent à bouffer toujours plus, c'est l'une des raisons principales de notre passion pour cette période de l'année. Pourquoi ne pas allier cul et cuisine en concoctant une recette à deux dans le plus simple appareil - et déraper sur le plan de travail.
Une fois sous les draps, on lui montre le film X qui nous fait le plus frémir. Une pétite inclusive qui nous donne des envies de gang bang. Pas vraiment conseillé par les temps qui courent, mais idée à noter pour plus tard.
Après les sensations visuelles, on passe au plaisir auditif. Les podcasts érotiques nous transportent, solo ou à deux, vers notre imaginaire débordant. On voyage... et on met nos désirs à exécution.
On entend déjà les propriétaires de douche se plaindre d'ici : pas de panique, la cabine et le jet feront très bien l'affaire aussi. Le but, c'est simplement de se retrouver peau contre peau, mouillé·e·s par l'eau et la vapeur. De se pencher, et de se régaler.
On parle également de tous les modèles que l'on n'osait pas ramener dans la chambre jusque-là, ou que l'on gardait dans un coin de la tête pour une occasion spéciale. Les plugs, les vibro connectés, les boules de geisha... A nous de jouer - littéralement.
Les restrictions sanitaires nous ont habitué·e·s aux échanges à distance, pourquoi ne pas utiliser Zoom et autres plateformes pour nos fantasmes charnels. Aujourd'hui, on s'y colle, même si ça veut dire s'isoler d'un bout et l'autre de l'appartement.
Que le scénario tourne autour de Noël, du Père Noël, de la Mère Noël, d'une lutine coquine et de Rudolph, ou d'une histoire qui n'a absolument rien à voir, c'est au choix. L'important restant de se faire du bien, de sortir un peu des sentiers battus, et pourquoi pas de finir à quatre pattes.
Rien de tel que de voir le corps de l'autre pour être encore plus excité·e. Aujourd'hui, on laisse seulement les guirlandes lumineuses du sapin pour un effet tamisé festif et jouissif.
Une fellation ou un cunnilingus plutôt qu'une alarme stridente qui fait vibrer les murs, voilà de quoi sera fait votre samedi. Bon week-end.
L'ASMR a la cote. Maquillage, bouffe, même reprise des séquences politiques les plus connues... Niveau cul aussi, chuchoter a du bon. Au lieu d'écouter les autres le faire sur Youtube, on s'y met nous, en décrivant et murmurant chacun de nos gestes, chacune de nos envies à son oreille à lui·elle. Succès garanti.
Pour les couples hétéros, la pénétration est quasiment un automatisme. Ce soir (ou ce matin ou ce midi), on fait une croix sur le rapport phallocentré. On ne se sert que de ses mains, de sa bouche, de ses doigts, et on se rend compte qu'on devrait s'en tenir à ces membres-là plus souvent.
Avec des menottes, des liens ou une guirlande, c'est selon le niveau de notre obsession pour le thème saisonnier. Enfin attaché·e, l'autre est à notre (douce) merci.
Cette fois, c'est à nous de se laisser guider. Il·elle nous place un foulard sur le regard pour nous priver d'un sens, et donc exacerber les autres. Intense.
C'est jeudi, on est coincé·e à notre bureau dans le salon, télétravail oblige. On en profite pour tester une ribambelle de positions adaptées qui nous permettront de faire d'une pierre deux coups : tirer le sien pendant qu'on finit une réu en visio sans visio.
On s'est toujours demandé si la commode de la chambre d'ami·e·s était assez solide pour supporter notre poids (et le sien), l'heure de vérité a sonné. On passera aussi au crible la machine à laver, debout contre la porte d'entrée et par terre sur le tapis du salon.
Hier on s'assurait du confort du sol de la pièce principal, on peut désormais s'y installer de nouveau en savourant quelques coups de langue au son envoûtant du crépitement des bûches. Pour les moins chanceux·se·s, l'option virtuelle Une cheminée à la maison, de Netflix fait très bien l'affaire. L'édition Noël avec We Wish You A Merry Christmas en fond sonore, surtout.
Que ce soit Rose et Jack avant que le Titanic ne coule, ou une levrette sous le bureau issue d'une production X à budget (beaucoup) plus serré, l'heure est à la reconstitution. L'important : bien rentrer dans la peau du personnage.
On peut désormais de nouveau se déplacer librement, à pied mais aussi en caisse. Alors sur la route des vacances, on fait quelques pauses ci et là pour se détendre les jambes, et se monter dessus sur en baissant le siège passager.
Le retour dans la maison familiale pour les Fêtes invite de toutes façons au silence, d'autant plus excitant quand on saisit l'occasion pour en faire un challenge enivrant.
On avait enfilé notre plus belle tenue à paillettes, on la garde sans hésiter. On aura juste à profiter de quelques minutes de répit entre le plat et le dessert pour se retrouver dans la salle de bain, relever sa jupe ou défaire discrètement son pantalon. Notre partenaire glisse une main dans notre culotte et nous fait du bien ni vu ni connu. Une façon de rendre nos ébats quasi secrets, on adore ça.
On arrive au bout du parcours, c'est le moment de finir en apothéose. Et quoi de plus à propos que de miser sur une jouissance décuplée, qui appelle à l'extase et au laisser aller. Nos essais restent vains ? Tant pis, cette nuit, on fera une orgie de sommeil. Joyeux Noël !