Charlotte Gaccio est ronde et elle le vit très bien, merci. A 27 ans, la fille de Michèle Bernier et Bruno Gaccio, monte d'ailleurs sur scène, à Avignon puis Paris, pour le clamer haut et fort dans une pièce de l'américain Neil Labute : "Enorme !". L'histoire ? Un jeune homme, Thomas, tombe fou amoureux d'Hélène, une jeune femme sexy, ronde et bien dans ses baskets. Mais le grand romantique a bien du mal à affronter le regard des autres, jusqu'à avoir honte de celle qui a conquis son coeur.
Mais ne vous y méprenez pas, la pièce n'a rien à voir avec le vécu de la comédienne, chanteuse et désormais mannequin. "Je suis avec mon amoureux depuis treize ans, on est mariés depuis trois ans et je l'ai rencontré quand j'avais quatorze ans. J'ai toujours été plus ronde, plus forte que les autres filles et il n'a jamais essayé de me cacher. Au contraire, il était fier de m'avoir à son bras", confie Charlotte Gaccio dans les colonnes de Gala.
Et la jeune femme de se souvenir de son adolescence pendant laquelle ses parents, désormais séparés, l'ont toujours soutenu : "Une mère qui ne cherchait pas tout le temps à me mettre au régime, un amoureux qui me trouvait belle de toute façon, ça donne confiance en soi", détaille celle qui assure avoir appris à ne plus faire cas des moqueries dont elle fait l'objet, surtout sur les réseaux sociaux.
Charlotte Gaccio assure en effet vivre "en harmonie" avec son corps, malgré les régimes qu'elle a pu suivre et une maman ronde aussi, avec qui elle est fusionnelle "et qui a fait des régimes toute sa vie". "Comme dit Charlotte de Turckheim : 'Les régimes, ça ne marche pas, il n'y a que les gros qui en font !' ", lâche-t-elle à Gala sur un ton plein d'humour. "Je suis au courant que je ne ferai jamais un 36, alors je préfère m'accepter comme je suis plutôt que lutter en vain".
Celle qui affirme avoir apprécié la campagne "I'm no Angel" de la marque de Lane Bryant, qui mettait en scène des femmes rondes en sous-vêtements, confie ne pas avoir peur de montrer ses formes. "Je me mets en short, je suis en deux-pèces à la plage, je ne m'interdis rien. Surtout pas". Et on lui demande de ne jamais changer. Surtout pas.