Ainsi, selon Die Zeit, dont le journal en ligne Slate.fr a pris la peine de traduire des passages: « Comme si l'émancipation n'avait jamais eu lieu, près de cinquante femmes sont ici mises aux enchères, à côté d'autres produits –une tireuse à bière en laiton, deux bouteilles d'eau de vie aux herbes ». Cette tradition aurait principalement encore cours dans les zones rurales de la Rhénanie. Les plus jeunes filles mises aux enchères n'auraient pas plus de 16 ans. Certains déboursent jusqu'à 1200 euros pour avoir le droit de danser quelques mois plus tard avec leur « achat ».
Selon Slate, cette bien étrange coutume, habituellement uniquement couverte par les journaux locaux, remonterait au XVIIe siècle. Ces manifestations sont organisées par « des associations d'hommes célibataires ». Le but, évidemment: caser les hommes avec de jolies femmes sur fonds de beuveries. À lire l'article, qui parle de « horde », « d'agitation » et de « beuglements » on à peine à imaginer ce à quoi ressemblent ces réunions - mais on entrevoit très bien la dimension machiste de la chose, et le sentiment des filles n'ayant d'autre choix que d'être la propriété d'un bout de viande saoule le temps d'une soirée… Il y aurait encore plus d'une centaine d'associations de ce type et pratiquant ce rite en activité outre-Rhin.