De l’utilisation de son séchoir avant de partir, aux tweets qu’on envoie dans les transports en commun, la femme et l’homme modernes demandent toujours plus d’électricité au réseau. Pour assurer un approvisionnement constant, les experts font aujourd’hui le pari de la maîtrise de l’énergie. Une filière en plein essor, qui exige des compétences très techniques et donc pourvoyeuses d’emplois qualifiés, tournés vers les enjeux du futur : électronique, informatique, énergie…
EDF mène une politique de recrutement très ambitieuse pour répondre sans cesse aux besoins grandissants de la population, plus de 4 000 embauches en 2013 et l’entreprise fait partie des groupes les plus cités par les jeunes diplômés des écoles d’ingénieurs. La qualité et l’expertise du groupe est ainsi reconnue, mais il souhaite à présent promouvoir l’égalité professionnelle comme vecteur d’équilibre de la vie au travail. En plus du label reconnu par un accord des partenaires sociaux, l’entreprise décerne le Prix Fem’Energia à l’occasion du rassemblement annuel de l’Energy Day, pour permettre aux femmes de mieux valoriser leurs parcours dans les métiers de l’énergie.
Partant du constat que les jeunes bachelières de la filière scientifiques ne poursuivaient majoritairement pas leurs études dans les filières traditionnelles des sciences dures, les entreprises ont souhaité mettre l’accent sur les perspectives qu’elles avaient à offrir. Pour y parvenir, elles se sont regroupées au sein du collectif "Elles bougent". Son représentant Luc Denis nous explique : « sur 160 000 élèves en terminale S, 74 000 sont des filles et 10% seulement d’entre elles s’engageront l’année suivante dans les filières scientifiques et techniques ». En effet, elles sont nombreuses à continuer de penser avoir « beaucoup moins de chances qu'un homme d'être recrutée », comme nous confesse Lubna, une participante à l’édition 2012 de l’Energy Day.