Gigi Hadid est mère d'une petite Khai de 10 mois, qu'elle a eu avec l'artiste et ancien membre des One Direction Zayn Malik. Si les images de leur fille sont rares, la jeune femme, elle, entend bel et bien se livrer sur ce qu'elle ressent en tant que jeune maman.
Une période pleine de bouleversements qui, heureusement, est de plus en plus disséquée par celles qui la vivent. Et notamment, par les stars, qui s'en emparent avec une franchise désarmante et décomplexante. Il n'y a qu'à voir les nombreuses prises de parole sans filtres de la mannequin Ashley Graham pour comprendre que célébrité et maternité sont en train de s'affranchir de carcans réducteurs. Pour le meilleur.
En couverture du magazine américain Harper's Bazaar, Gigi Hadid s'est plus ainsi exprimée sur un sujet encore peu abordé, et particulièrement tabou : l'anxiété liée à la grossesse et au rôle de mère qui se profile. Et puis, la façon dont une vieille habitude lui a permis de s'extirper de pensées intrusives.
"Pendant ma grossesse, j'avais un journal que j'appelais mon bon journal et un journal que j'appelais mon mauvais journal. Ils n'étaient pas si spécifiques, mais l'un était plus pour les souvenirs, pour Khai. Peut-être qu'un jour je lui donnerai le mauvais journal, juste pour être sincère."
Alors, que contenait le "mauvais" journal ? "Des angoisses et des [récits de] jours où je me disais : 'Suis-je assez bonne pour être maman ?'", confie-t-elle. Un sentiment tout à fait normal rencontré par une bonne partie de celles qui attendent un enfant. Mais qui a tendance à être tu. Voire, culpabilisé. L'évoquer publiquement, lorsque l'on est une personne à l'influence considérable telle que Gigi Hadid, permet de rassurer et de légitimer le vécu de centaines de mères. Et de mieux avancer.
"Je ne voulais pas me sentir coupable de ressentir ces choses ou de les écrire. J'aimais simplement la séparation", poursuit le top-model auprès de la journaliste qui lui en demande davantage sur cette pratique. "J'ai aussi des carnets de croquis où je dessine à l'aquarelle, et parfois je finis par y écrire aussi. J'écris au dos des reçus et je les garde dans un carnet. Je ne suis pas très difficile à ce sujet, et mes carnets sont partout dans la maison. Je prends simplement celui qui est le plus proche de moi et j'écris."
Un réflexe salvateur, donc, par nombreux aspects. Et un exutoire à copier sans hésitation.