Ashley Graham a accueilli son fils, Isaac, en janvier 2020. Depuis, et comme à son habitude avant d'entrer dans l'aventure merveilleusement épuisante de la maternité, elle se livre sans fards sur ses expériences quotidiennes. Couches pendant des semaines après l'accouchement, "vergetures de maman", acceptation de son corps et cheveux qui tombent en post-partum : une réalité qui touche des millions d'autres mères.
A ce sujet, lors d'une interview pour la chaîne E! News, elle a abordé les relations qu'elle entretient avec ses ami·e·s qui venaient justement d'avoir un bébé. Et surtout, la façon dont la conversation tourne autour d'un angle précis : cette nouvelle vie. "Quand vous vous asseyez avec une autre maman, tout ce dont vous parlez, c'est d'être une maman", rit-elle. "Et vous essayez de ne pas le faire, mais en fin de compte, c'est tout ce dont vous parlez."
Avec les discussions, viennent aussi souvent les suggestions automatiques des plus expérimentées. Ce que la mannequin américaine tente au maximum d'éviter. Ou en tout cas, elle essaie de laisser le choix à son interlocutrice avant d'exprimer ce qu'elle considère comme la meilleure façon de faire. "Je dis toujours, 'Est-ce que tu veux un conseil ?' au préalable." Une attention nécessaire et malheureusement trop rare.
Car Ashley Graham l'assure : elle sait combien il peut être stressant en tant que nouvelle maman d'entendre un paquet de monde déblatérer ses propres opinions, commenter chacun de ses faits et gestes. "Il y a tellement de conseils non sollicités que l'on reçoit quand on est enceinte... On se sent un peu bombardé par [ça], donc je pense que la meilleure chose à faire quand on parle à quelqu'un qui est enceinte ou qui vient d'avoir un bébé, c'est de s'assurer qu'elle veut le conseil avant de le donner."
Elle ajoute ensuite que dans la plupart des cas, ses amies acceptent. La top Emily Ratajkowski, qui a récemment donné naissance à son fils Sylvester, lui a notamment répondu par l'affirmative. "Emily m'a dit : 'Oui, je veux des conseils, c'est pour ça que je te parle'", détaille Ashley Graham.
Une façon de prôner davantage de délicatesse et de considération, qui permettront sans aucun doute aux jeunes mamans de mieux endosser ce rôle aussi difficile que réjouissant. Et de mettre un terme à une infantilisation commune.