Il y a un peu plus d'un an, Ashley Graham donnait naissance à son premier enfant. Un petit garçon du nom d'Isaac qu'elle a eu avec son mari, le réalisateur Justin Ervin. Tout au long de la grossesse, le mannequin a documenté avec tendresse, humour et authenticité les évolutions multiples par lesquelles passaient son corps, insufflant un vent de déculpabilisation nécessaire aux femmes qui vivaient exactement ou presque les mêmes étapes parfois déstabilisantes.
Un discours libérateur que la célébrité a perpétué après l'accouchement. D'abord en évoquant les "couches" qu'elle devait porter sur elle, en plus de changer celles de son fils, et aujourd'hui en abordant le sujet peu médiatisé de la chute de cheveux post-partum. Et donc, d'une repousse qui peut donner lieu à des coupes et épis pour le moins... épiques, justement.
Sur une photo postée sur Instagram le 3 mars, Ashley Graham a ainsi exposé la microscopique frange qui (re)naissait juste au-dessus de son front. Et écrit une légende mordante : "Je ne suis peut-être pas une bond girl mais je peux être une méchante (les cheveux post-partum ont percé !!!)", accompagnant le cliché d'une photo du personnage d'Elvis, le villain de Quantom of Solace, interprété par Anatole Taubman. Et il faut dire que la ressemblance est frappante.
Tellement d'ailleurs, que plusieurs de ses consoeurs hollywoodiennes ont commenté, hilares. Katherine Schwarzenegger, qui vient d'accueillir son premier enfant avec son mari Chris Pratt en août 2020, s'est par exemple fendue d'un "Oh mon dieu, MOI AUSSI". La mannequin et future maman Emily Ratajkowski a réagi "Putain, mais ça te va bien !". Et la dermatologue Dre Shereene Idriss - connue sur les réseaux sociaux - a lancé, se remémorant son apparence bien moins reluisante. "Au moins, ça te va bien ! Je ressemblais à un enfant de chorale pré-pubère."
D'autres ont confié n'avoir jamais entendu parler de ce phénomène, qui arrive à environ une femme sur deux dans les mois qui suivent la naissance - ou au moment de l'arrêt de l'allaitement. Une réponse à la chute d'hormones, voire au stress de s'occuper d'un nouveau-né, qui gagnerait à être davantage expliqué plutôt qu'enfoui comme trop de sujets relatifs à la maternité. Ce, afin d'éviter un traumatisme compréhensible vécu par de nombreuses femmes. Heureusement, Ashley Graham est là pour passer le mot.