A l'image de son dernier film, Interstellar, le réalisateur Christopher Nolan explore à nouveau un monde parralèle, celui du rêve. Dans " Inception ", Leonardo DiCaprio interprète un " extracteur " c'est-à-dire un voleur d'informations sensibles spécialiste de l'espionnage industriel. Pour ce faire il infiltre le subconscient de ses victimes à travers un " rêve partagé ". Recherché par la police, on lui propose de retrouver sa vie d'avant s'il accepte un ultime travail : " l'inception ". Il doit intoduire une idée étrangère dans le subconscient d'un individu.
Le réalisateur Christopher Nolan s'est inspiré pour ce film des rêves, en particulier des rêves lucides et de ceux que nous avons tous en commun, comme la sensation de tomber par exemple. " Le fait que les éléments d'un rêve – qu'ils soient angoissants, réjouissants ou surnaturels – soient produits par notre propre esprit m'a toujours semblé être un paradoxe intéressant : ce que cela révèle sur le potentiel de l'imaginaire est tout à fait extraordinaire. Je me suis mis à réfléchir à la manière dont on pourrait utiliser cela dans un film d'action spectaculaire dont la dimension humaine serait très présente ", a-t-il déclaré.
Dans le film, Nolan utilise des références à la mythologie et à la religion. Yusuf est le nom arabe de Joseph, le fils de Jacob mentionné dans le livre de la Genèse qui avait le don d'interpréter les rêves. Ariane fait référence à la figure mythologique grecque, fille du roi Minos et de la reine Pasiphaé, qui a aidé Thésée à s'échapper du labyrinthe du Minotaure. Ici elle est le guide de Cobb dans le labyrinthe des rêves.
Nolan voulait un film qui se déplace partout dans le monde, à l'image des bons films d'action comme les James Bond. L'équipe a donc tourné au Japon, en Angleterre, en France – à Paris, au musée Galliera qui représente l'école d'architecture de Cobb, mais également au pont de Bir-Hakeim ; par contre le bistro à l'angle des rues César-Franck et Bouchut a été entièrement imaginé-, au Maroc, aux Etats-Unis et au Canada.
La bande originale du film a été composée par Hans Zimmer, qui est également le compositeur des deux derniers films de Nolan : Batman Begins et The Dark Knight. Elle accorde une grande place à la chanson " Non, je ne regrette rien " qui annonce le passage dans une autre réalité. Toute la musique de la bande-son est faite de subdivisions et de multiplications du tempo de la chanson d'Édith Piaf.