En 2014, de nombreuses photos intimes de Jennifer Lawrence, alors âgée de 24 ans, se retrouvaient divulguées sur la Toile. A l'origine de cette diffusion de clichés volés, un hacking qui avait pris pour cible son propre compte iCloud.
En Une du nouveau numéro de Vanity Fair, l'actrice de Hunger Games est revenue sur cette expérience douloureuse. Sept ans après cette fuite, Jennifer Lawrence en subit encore les conséquences au quotidien. Elle témoigne : "N'importe qui peut aller regarder mon corps nu sans mon consentement, à n'importe quel moment de la journée. Mon traumatisme existera pour toujours". Des paroles fortes.
"Quelqu'un en France vient même de publier ces photos", a poursuivi Jennifer Lawrence, à l'affiche du très prometteur Don't Look Up, la production Netflix (disponible sur la plateforme à partir du 24 décembre 2021) avec Leonardo DiCaprio, Timothée Chalamet et Jonah Hill. Effectivement, ce fut le cas du magazine de Jean-Marie Bigard, sobrement intitulé "Bigard Magazine", qui avait publié sur papier les photos volées en question, l'été dernier. La société éditrice de la revue a finalement été condamnée par le tribunal judiciaire de Nanterre et a du verser 20.000 euros de dommages et intérêts.
"Bigard Magazine" a été condamné en raison du "préjudice moral subi [par l'actrice américaine] à la suite de l'atteinte portée à sa vie privée et au droit dont elle dispose sur son image", comme le relate Libération. "Je ne veux pas que quiconque se sente bienvenu dans la vie de ma famille", a achevé Jennifer Lawrence dans les pages de Vanity Fair. Un respect de la vie privée qui constitue l'une de ses grandes luttes intimes.