Alors que la mort du candidat de « Koh-Lanta 2013 » fait toujours les gros titres des médias, Denis Brogniart ne s’était pas encore exprimé officiellement. C’est désormais chose faite via une lettre pour les téléspectateurs, publiée sur le site de Jean-Marc Morandini. Dans cette lettre, l’animateur vedette de TF1 revient sur la douleur de ces deux pertes, mais aussi sur le comportement des médias et sur le suicide de Thierry Costa qui était son ami. Une lettre émouvante et sobre que vous pouvez découvrir ci-dessous.
« Si je n’ai pas pris la parole depuis le drame, c’est pour respecter la douleur et le deuil de la famille de Gérald Babin, ses parents, sa petite sœur, sa compagne et tous ses proches. (…) Il est vrai aussi que j’ai été dévasté par cet événement et la mort brutale de Thierry Costa n’a fait que renforcer cette douleur. Il m’était donc difficile d'en parler. Mais, je comprends aussi que mon silence puisse vous sembler étonnant. Gérald ne laissait personne indifférent.
Son sourire communicatif, sa gentillesse et sa prévenance m’ont marqué, tout comme sa belle histoire d’amour avec sa compagne. Cette histoire était un vrai exemple de tolérance, un mélange de culture et de religion. Depuis sa disparition, des propos anonymes ou publics, ont porté des accusations graves sur l’organisation des secours et ont mis en cause le travail du Docteur Costa, sa réactivité et son éthique. Thierry a exercé son métier avec un grand professionnalisme.
Selon moi, tout a été mis en œuvre pour que Gérald soit pris en charge dans les meilleures conditions. Au-delà de la colère que je ressens contre ces allégations destructrices, je suis aujourd’hui aux contacts des familles de Gérald et Thierry. Thierry était un grand médecin. Il incarnait la joie de vivre. Il était depuis 3 ans mon complice de sport, mon partenaire de course pied. C’est à lui que j’aimais me confier. Il avait toujours un mot sympa pour les autres. Il était mon ami, un homme qui faisait l’unanimité auprès des aventuriers et des membres de la production.
La médecine était sa vocation, sa raison de vivre. Voilà pourquoi il n’a pas supporté qu’on le salisse, qu’on mette en doute ses compétences et son engagement. (…) Je ne souhaite qu’une chose, que l’enquête préliminaire se déroule dans la sérénité et permette de faire toute la lumière sur ces événements tragiques, afin que la vérité soit dite. »