Ceci n’est pas un guide, mais ça en a tout l’air. Parce qu’il propose une soixantaine d’adresses connues ou pas du tout de la capitale, toutes ayant pour point commun de s’adresser à notre sensualité et à notre moi érotique. La journaliste Camille Emmanuelle, qui exerce sa plume sur le Huffington Post et aux éditions coquines de la Musardine, nous offre surtout ses impressions et commentaires savoureux sur les lieux visités, des plus « cuculs » aux plus « culs ». Nous en avons gardé 7, comme les 7 chapitres de ce livre très bien fait, édité chez Parigramme, qui vous donneront sans aucun doute envie d’en lire/voir plus…
La collection unique de Nicole Canet attire les touristes du monde entier et les Parisiens, en quête du patrimoine érotique de la capitale. Elle se situe d’ailleurs dans une rue connue autrefois pour abriter la plus belle maison close de Paris, le Chabanais. Photos de nus, féminins et masculins, du 19e et 20e siècle, dessins, peintures, objets anciens et livres érotiques peuplent la galerie « Au bonheur du Jour », qui ouvre ses portes en période d’exposition ou sur rendez-vous. De l’art un tout petit peu cochon à savourer entre amateurs de belles planches.
aubonheurdujour.net
… Chez Fifi Chachnil, rue de Grenelle. Oser entrer en couple dans cette boutique rose et « nude » où les froufrous sont partout du tabouret au porte-jarretelle. Craquer votre (ou son) budget lingerie en vous offrant une petite culotte à 80€ (minimum), et le fameux cardigan en laine angora bleu ciel, emblème absolu de la marque.
fifichachnil.com
Avec Louise de Ville le mercredi soir, à La Manufacture (à Pigalle, il faut bien que vous y mettiez les pieds). Cette performeuse américaine, recommandée par Camille Emmanuelle pour son professionnalisme, ne se contente pas de l’effeuillage en règle type cabaret new burlesque. Lors des soirées « Pretty Propaganda », au sous-sol du 42 de la rue de Rochechouart, elle donne avec sa copine Minnie Valentine des thèmes à ses shows éphémères, prend la parole sur scène et invite d’autres talents à dévoiler leurs nippies. L’entrée est libre mais il vaut mieux arriver tôt.
louisedeville.com
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Si vous aimez la déco boudoir et tapisseries du XVIIIe siècle et l’esprit libéré qui l’accompagne, réservez pour vous et votre +1 un salon privé au 1728. Un restaurant haut-de-gamme installé dans l’hôtel Mazin, où vécut La Fayette. Ce mini-musée renferme 300 pièces de collection, peintures du 16e au 20e siècle, dessins, sculptures et arts décoratifs. Autant dire qu’on se tient correctement ici… Mais le « cabinet d’amateur », salon privé à réserver pour deux, permet des conversations un peu plus libérées que sur les terrasses du Boulevard Saint-Germain.
restaurant-1728.com
N’abandonnons pas ce lieu mythique aux seuls touristes. Pour laisser couler tout doucement une soirée vers son acmé érotique, le Crazy Horse semble être l’escale idéale. Rien de vulgaire ici, les jolies jambes et les fesses alignées des danseuses participent à un show global nommé « Désirs » qui se décline en une succession de tableaux avant-gardistes et modernes, signés du directeur artistique Philippe Decouflé.
lecrazyhorseparis.com
Oui c’est possible, sans peur et sans honte, grâce au site dayuse-hotels.com. Il propose de réserver une chambre pour quelques heures en pleine journée, en toute discrétion grâce à un pseudo. Évidemment, les tarifs sont négociés jusqu’à 70% moins cher que pour une nuit complète. Dans la sélection de Camille pour une pause déjeuner érotique on retient le boutique-hôtel Vice-Versa décoré par Chantal Thomass, et la chambre Ebène Rock de l’hôtel Edgar, entièrement tapissée de miroirs du plafond de l’alcôve à la baignoire…
dayuse-hotels.com
viceversahotel.com
edgarparis.com
Parmi la sélection fournie de Camille (le 41, l’Overside, le Rituel Foch, les Chandelles), c’est le Mask, au 18 de la rue Feydeau, qui recueille le plus de petits cœurs (elle a aimé) et le plus de petites flammes (elle a fantasmé). Ouvert uniquement aux couples, cet établissement impose le port d’un masque, dispose d’un rez-de-chaussée bar avec alcôves ajourées – le coin duos –, et d’un sous-sol plus « ouvert » aux parties à plusieurs. Rien à redire sur la déco apparemment, ni sur l’hygiène. « Je reviendrai au Mask, sûrement le club libertin le plus chic aujourd’hui à Paris », promet la journaliste.
mask-paris.com
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