Présent dans les sodas, les desserts, les chewing-gums et tous les produits allégés de l’industrie agro-alimentaire, l’aspartame pointé du doigt depuis plusieurs années en raison de sa prétendue dangerosité serait finalement inoffensif. En effet, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) vient de conclure que ce « faux-sucre » était aujourd’hui sans danger au niveau autorisé en Europe. Conformément aux conclusions d’une « première évaluation complète des risques associés à cet édulcorant de synthèse », l’autorité a conclu que « l'aspartame et ses produits de dégradation [étaient] sûrs pour la consommation humaine aux niveaux actuels d'exposition ».
L’autorité a insisté sur le fait que « pour la population générale, la dose journalière acceptable (DJA) actuelle de 40 mg par kg de poids corporel par jour constitue une protection adéquate », ajoutant qu’il n’y avait aucune raison de revoir cette recommandation. Par ailleurs, et sur la base des études et données scientifiques disponibles, l'EFSA a « exclu le risque potentiel que l'aspartame provoque des dommages aux gènes ou induise le cancer ». Pour ses experts l’édulcorant n'entraînerait pas non plus de dommages sur le cerveau et le système nerveux, pas plus qu’il n'affecterait le comportement ou le fonctionnement cognitif chez les enfants et adultes.
En 2011, des scientifiques avaient alerté les pouvoirs publics sur les dangers de la consommation d’aspartame chez les femmes enceintes. À noter que cet édulcorant fait également l’objet de critiques des nutritionnistes, ces derniers estimant qu’il pourrait au final faire consommer plus de calories, en alimentant une sensation de faim.
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