Une étude menée par le professeur Peter Rothwell de l'Université d'Oxford au Royaume-Uni, montre que des personnes ayant ingéré régulièrement de faibles doses d'aspirine durant 20 à 30 années, ont réduit de plus d'un tiers le risque de mortalité due à un certain nombre de cancers (dont prostate, œsophage, poumons, pancréas), en entamant ce traitement au-delà de la quarantaine. Selon les chercheurs, des recherches complémentaires sont cependant nécessaires, pour évaluer notamment l'impact de l'aspirine sur les cancers féminins. L'aspirine est, par ailleurs, l'un des traitements de fond classiques pour fluidifier le sang chez les individus à haut risque d'accidents cardiaques.
Chloé Dubois
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