Une affaire de gène sans gêne ? Les infidélités de la gente masculine trouvent enfin une explication (une excuse ?) scientifique. Les chercheurs de la Slate University de New-York ont découvert que chez certains hommes, une poussée de dopamine serait à l’origine de leur incapacité à rester fidèles. Un système de plaisir et récompense, pareil à celui observé chez les alcooliques, les joueurs et acheteurs compulsifs, interviendrait dans les cas de sexe sans engagement. Pour mener à bien cette étude, les chercheurs ont reparcouru l'histoire de la sexualité et des relations de 181 jeunes adultes et ont prélevé des échantillons d'ADN pour détecter la présence du gène et voir s'il présente cette variante qui pousse à la recherche de sensations fortes. Les personnes dont le gène possède cette variante sont deux fois plus susceptibles d'affirmer avoir eu des «coups d'un soir» que ceux qui ne l'ont pas. Les 17 % de Français qui, selon un récent sondage Ipsos, avouent avoir trompé leur partenaire une ou plusieurs fois au cours de leur vie conjugale, possèderaient donc tous ce même gène ?
L’infidélité ou la mobilité du désir
Les Français, infidèles ?
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