Isabelle Demongeot, Marie-Laure de Villepin, Frédérique Hébrard, Clémentine Autain... Elles sont 313 à déclarer avoir été violées. Un manifeste publié dans le Nouvel Observateur comme l’avait été en 1971 celui des femmes qui avaient avorté. Cette fois, il s’agit de briser un tabou quand plus de 75 000 femmes chaque année et presque autant d'enfants sont violés en France.
« Après l'affaire DSK, des femmes ont osé parler, le voile s'est un peu levé, je ne voulais pas qu'il retombe, explique Clémentine Autain, à l’origine du manifeste. Il faut en finir avec l'hypocrisie des images d'Épinal, le viol est un fait social qu'il faut maintenant prendre à bras-le-corps. » Un fait social loin des clichés erronés : 80% des viols sont commis par un proche, conjoint, amant, père, grand-père, ami de la famille ou patron. Dans tous les milieux sociaux, une femme sur dix subira un viol au cours de sa vie.
Lire le dossier du Nouvel Observateur
Pour signer le manifeste, écrivez à violmanifeste@nouvelobs.com
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