De « La môme aux boutons », son premier film en 1958, aux « Les Tontons Flingueurs », son long-métrage le plus célèbre, Georges Lautner aura marqué toute une génération d’amateurs de cinéma. Ces films, qui font encore un carton lorsqu’ils sont diffusés sur le petit écran, ont pratiquement tous connu le succès. Les plus grands acteurs défileront sous ses ordres. Ainsi, Lino Ventura, Jean-Paul Belmondo, Jean Lefebvre, Alain Delon… ont tous joué pour le réalisateur né à Nice en 1926. Petit retour sur les répliques cultes de ses films.
1. « Alors ? Y dors le gros con ?... Bah y dormira encore mieux quand il aura pris ça dans la gueule! Il entendra chanter les anges le gugusse de Montauban… Je vais le renvoyer tout droit à la maison mère… Au terminus de prétentieux. » - Les Tontons flingueurs (1963).
2. « Les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît. » - Les Tontons flingueurs (1963).
3. « Les ruptures, les retrouvailles: Les fluctuations de la fesse. » - Les Tontons fligueurs (1963).
4. « Mais dis donc, on n’est quand même pas venus pour beurrer des sandwichs. » - Les Tontons flingueurs (1963).
5. « Je vais lui montrer qui c’est Raoul. Aux quatre coins de Paris qu’on va le retrouver, éparpillé par petits bouts, façon puzzle. Moi quand on m’en fait trop, je correctionne plus : je dynamite, je disperse, je ventile ! » - Les Tontons flingueurs (1963).
6. « Décidemment, les Français ne sont pas très sérieux. » - Le Monocle noir (1961).
7. « Un barbu c’est un barbu, trois barbus c’est des barbouzes. » - Les Barbouzes (1964).
8. « Vous allez me mettre des paupiettes en ouverture et un plat de côtes, einh. Non, non attendez. Mettez-moi d’abord un civet, au lieu des paupiettes, et puis mon plat de côtes après, quoi. Et puis glissez moi une petite paupiette. » - Les Barbouzes (1964).
9. « Bon, j’ai peut-être eu tort de le tirer par la cravate à l’intérieur de la décapotable. Mais c’est tout monsieur le commissaire. » - Ne nous fâchons pas (1966).
10. « Il me refait le coup du juif errant, mais il a fignolé la malédiction. Moi je suis condamné à errer dans une valise et en plus le type qui me porte me fait cocu. » - La valise (1973).