Ce sont des clichés gravés à jamais dans l'histoire de la culture people : Nicole Kidman sortant yeux fermés, bras en l'air et cri de victoire à la bouche de la procédure de divorce officialisée à l'encontre de son ancien conjoint Tom Cruise. Un "hourrah" complètement décomplexé qui est rapidement devenu un véritable mème sur les réseaux sociaux.
Il faut dire que la séparation entre les deux personnalités hollywoodiennes, actée en 2001, fut d'autant plus marquante que leur union fut l'une des plus emblématiques du monde - à l'instar du couple Brad Pitt / Angelina Jolie. On ne compte plus le nombre de tabloïds, micro-scandales et événements (comme le tournage du film Eyes Wide Shut) nous renvoyant au fameux couple sulfureux. Oui mais voilà, Nicole Kidman en a marre.
Et n'a plus vraiment envie qu'on lui cite encore et toujours Tom Cruise au fil des interviews, vingt longue années après son divorce. On la comprend volontiers. Dans le cadre d'une interview au Guardian, elle a même considéré ces mentions encombrantes comme "presque sexistes".
Quand on lui demande si l'une de ses réflexions, relatives à son dernier film (où elle côtoie l'acteur Javier Bardem) est un clin d'oeil à Tom Cruise, Nicole Kidman rétorque effectivement du tac au tac : "Honnêtement, il y a si longtemps que je ne suis plus dans cette équation. Et je demanderais à ne pas être cataloguée de cette façon. Cela me semble presque sexiste, parce que je ne suis pas sûre que quelqu'un demanderait ça à un homme".
On retrouve là ce sempiternel réflexe de la "question ex", si souvent décochée aux comédiennes, comme aux chanteuses - Taylor Swift en sait quelque chose malheureusement. "A un moment donné, vous vous dites : 'Laissez-moi ma vie'", poursuit Nicole Kidman. Et le magazine en ligne Stylist de s'interroger à l'unisson : "Sur deux décennies, nous semblons toujours entretenir une curiosité morbide, mais unilatérale, pour toute relation privée. A quelle fréquence Cruise fait-il l'objet des mêmes question lors de la promotion de ses films ?".
La revue de poursuivre sur le même ton : "Nicole Kidman a tout à fait raison de nommer cette question pour ce qu'elle est : sexiste et hors de propos". Nulle doute que le prochain journaliste y réfléchira à deux fois.