Le 14 février 2011, Patricia Bouchon, disparaissait dans les bois de Bouloc, à 25 kilomètres de Toulouse, en Haute-Garonne. Mais le corps de cette femme de 49 ans n’avait été retrouvé qu’un mois et demi plus tard, dissimulé dans un conduit d’eau sous une petite route à 14 km de chez elle. Patricia Bouchon avait les vertèbres et le crâne enfoncés par des coups. Son meurtrier avait aussi essayé de l’étrangler, mais n’aurait pas abusé sexuellement d’elle. Un morceau de gant en latex est également retrouvé au fond de sa gorge. Les enquêteurs sont tentés de relier l'affaire aux meurtres récents de joggeuses, mais ils piétinent...
Près de trois après le meurtre, aucune piste sérieuse n’a été évoquée. Un premier tournant est arrivé en octobre 2013. La juge d’instruction enquêtant sur le meurtre de la joggeuse toulousaine a autorisé la diffusion du portrait-robot d’un homme remarqué sur les lieux de la disparition. La famille de la victime réclamait depuis longtemps la diffusion du portrait élaboré au cours de l'enquête, mais les magistrats s'y opposaient jusqu'ici. On y voit dessiné le portrait d’un homme de 30 à 40 ans de type européen, mal rasé, portant un bonnet de couleur sombre. Mais même avec