Le 12 janvier 2010, la comédienne Rayhana était agressée en plein Paris. Aspergée d’essence, elle avait échappé de justesse à l’immolation. Le motif ? Sa pièce de théâtre, « A mon âge, je me cache encore pour fumer », dans laquelle elle met en scène neuf maghrébines tenant un discours libéré dans un hammam.
Presque un an, jour pour jour, après cette épreuve, Rayhana publie son autobiographie aux éditions Flammarion. Dans « Le Prix de la liberté », paru le 5 janvier, elle raconte son histoire : de son enfance à Alger à son engagement d’artiste féministe en passant par sa tutrice hollandaise, ses souvenirs de la guerre, son expérience aux beaux-arts et… son agression.
Dans les colonnes du quotidien 20 Minutes, elle précise cependant n’avoir jamais voulu profiter de ce fait divers pour faire la Une. « Je n’avais pas l’intention d’écrire, insiste-t-elle. Si ça peut aider à faire reculer l’extrémisme, pourquoi pas. »
« Le Prix de la liberté », de Rayhana chez Flammarion. 18 euros.
Marie-Laure Makouke
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