Achats sur Internet : pour le meilleur et pour le pire
Aujourd’hui, grâce à Internet, quelques clics suffisent pour dénicher n’importe quel objet rare ou non. Mobilier, outils de jardinage, pièces automobiles, 45 tours, BD, la toile est devenue une immense brocante renfermant des milliers de références. Aubaine pour les collectionneurs et les chasseurs de bons plans, l’e-commerce entre particuliers présente toutefois des inconvénients. Le Code de la consommation ne couvrant pas ce type de transactions, les droits des cyberacheteurs sont moins protégés que s’ils s’adressaient à un professionnel. En outre, la majorité des biens proposés à l’achat ayant déjà servi, les risques de recevoir un article endommagé, voire en panne, sont accrus.
Il convient de différencier les deux catégories de sites permettant de réaliser des transactions entre particuliers.
- Les sites de petites annonces (leboncoin.fr, lacentrale.fr, paruvendu.fr, etc.) ne sont que des supports de publication. À ce titre, ils n’offrent aucune protection spécifique au particulier.
- Les plateformes de commerce électronique, en revanche, supervisent activement le bon déroulement des transactions.
Amazon.fr, Priceminister.com, ou encore Fnac.com, ces plateformes de commerce électronique jouent en effet un rôle actif dans les transactions entre particuliers. Ces sites, dits « tiers de confiance », surveillent les annonces diffusées, servent d’intermédiaires pour le règlement des achats et s’assurent de la bonne exécution de la commande.
Par exemple, le montant de l’achat est bloqué par la plateforme jusqu’à ce que l’acheteur ait confirmé en ligne la réception de sa commande et le bon état de ses articles. À défaut, le site bloque le processus de paiement et intervient pour trouver une solution amiable entre l’acheteur et le vendeur.
L’autre avantage des sites « tiers de confiance », par rapport aux sites de petites annonces, est la possibilité de vérifier la fiabilité du vendeur. L’internaute peut en effet regarder les notations obtenues et lire les commentaires postés par les précédents acheteurs. Dans cette optique, il est conseillé de se méfier des profils récemment crées ou qui affichent peu d’évaluations.
Il est préférable, avant de conclure une vente, de s’informer sur le produit convoité en comparant son prix à la fois sur le Web et dans les magasins. Le but ? Avoir une idée de sa valeur, neuf et d’occasion. L’acheteur doit ainsi noter les références, le modèle, l’année de mise en circulation et poser un maximum de questions au vendeur. Quel est le niveau d’usure de l’article ? Quelles sont les réparations dont il a fait l’objet ?, etc. Au besoin, il est en droit de demander des photos complémentaires. Enfin, pour un achat d’un montant important, le mieux est encore de se déplacer pour vérifier l’état de l’objet.
Sur la Toile comme ailleurs, les bonnes affaires cachent souvent des arnaques telles que la vente d’objets volés ou de contrefaçons. Un prix trop attractif sur un objet de valeur doit donc immédiatement éveiller vos soupçons.
Enfin, acheter de particulier à particulier implique certaines contraintes concernant le règlement. En effet, les vendeurs ne peuvent évidemment pas être payés directement par carte bancaire. Pour des achats de main à main, et contre la remise d’un reçu, le plus simple est encore de payer par chèque ou en espèces (jusqu’à 3 000 euros).
Pour les transactions en ligne, il est possible d’avoir recours au paiement par carte bancaire ou par virement. L'argent transitera par un porte-monnaie virtuel (Paypal par exemple) avant d’être reversé au vendeur.
Enfin, lors d’achats à distance bannissez tout paiement par cash, virement international ou via Western Union, qui offrent trop peu de sécurité. Seules les personnes mal intentionnées incitent à les utiliser.
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