"L'affaire Alain Delon" n'en finit pas. Une histoire de discordes familiales sans fin, sur fond de conditions de santé, de dispositions à prendre, et de décisions résidentielles, opposant notamment Anouchka Delon, la fille du célèbre comédien, à ses frères Anthony et Alain-Fabien.
Mais aujourd'hui, une autre voix s'élève.
Cette parole est celle d'Anne Parillaud. Mais si l'interprète de "Nikita" s'exprime, ce n'est pas pour aborder ces conflits de famille, non. L'ex compagne de la star du cinéma français, qui a partagé sa vie cinq ans durant, de 1981 à 1986, est revenue sur ce chapitre de son existence dans "Quelle époque", auprès de Léa Salamé.
De bons souvenirs ? Pas forcément. C'est ce que suggère la comédienne. On l'écoute : "Ça a été compliqué au départ... Je vais avec des êtres qui me dévalorisent, comme mes parents ont pu me dévaloriser, et je répète le schéma", énonce la comédienne. Difficile de ne pas lire entre les lignes. D'autant plus qu'Anne Parillaud l'admet volontiers, avec pudeur : "Il m'a beaucoup dévalorisée...". Mais l'actrice relate aussi... L'après.
Anne Parillaud détaille également l'évolution de leur relation auprès de Léa Salamé. Qui semble moins étouffante et retorse. A propos de son ex compagnon, elle raconte : "Un jour, étonnement, après un autre film que j'avais fait avec Daniel Auteuil, sur la psychanalyse, où je jouais une patiente..., il m'a téléphoné. Il m'a dit 'Pardon, je dois reconnaître et je te le dis aujourd'hui, tu es une très grande actrice'. Et voilà".
"Je lui ai dit 'merci', parce que je savais ce que ça signifiait pour lui de le reconnaître. Et ça m'a aidée, qu'il le reconnaisse, c'était important. Je suis partie avec ça, dans mon sac à dos". Aujourd'hui, c'est davantage sur ce point que semble insister l'interprète : le mea culpa du seul Jules César vraiment crédible.
On se souvient cependant que ce mois ci, Anne Parillaud abordait également le sujet auprès de Laurent Delahousse, sur France 2. Et témoignait : "Alain, c'est vraiment l'école de l'exigence, c'est vraiment un être chroniquement insatisfait et je pense qu'il m'a transmis cette maladie qu'est l'insatisfaction chronique. Il aborde les choses sous un angle assez tyrannique, il y a une vraie violence !". Ouch.