Le 28 décembre dernier, l'attaquant français, Nicolas Anelka, le footballeur français qui évoluait à West Bromwich Albion (Royaume-Unis), célébrait un but en effectuant une « quenelle » devant des millions de spectateur. C'est sans doute l'un des gestes sulfureux qui a fait le plus parler de lui en 2013. Ce dernier, lancé par le très controversé Dieudonné, et repris par de nombreuses personnes, avait secoué la France.
La polémique française étant parvenu jusqu'aux oreilles des britanniques avait suscité une vive émotion. Le joueur avait alors été sanctionné d'une suspension de cinq matches par la fédération anglaise. Trois mois après, il est revenu sur cette affaire dans une interview pour le quotidien Métro et ne regrette rien.
Des propos qui ne manqueront sans doute pas de raviver la polémique. Expliquant au journal sa relation avec Dieudonné, le joueur a indiqué que s'il s'agissait d'un « ami, c’est devenu un frère aujourd'hui ».
Et d'ajouter qu'il s'agit d'un « humoriste, pas un politicien. Il demeure pour moi le meilleur de France. Ils sont nombreux à le penser mais, de peur de perdre le boulot ou autre, ils n’osent pas le dire. Pas évident de soutenir celui qui a été l’ennemi public numéro un ! ». Si Nicolas Anelka dit avoir accepter la sanction dont il a écopé, il n'a en revanche pas accepté de faire ses excuses, suite à la demande de son club, préférant alors le quitter, explique-t-il.
Elément qui peut paraître troublant : la non précision, par le journal Métro, que l'intervieweur Arnaud Ramsay est l'auteur de la biographie du joueur sortie en 2010 aux éditions Hugo & Cie, et sobrement intitulée « Anelka ».