A t-elle de quoi être mécontente ? Oui sans doute... car les retards répétés du train qu'elle prenait ont eu des conséquences bien facheuses pour elle. En effet, cette dernière a perdu son emploi car elle arrivait trop fréquemment en retard.
Y était elle pour quelque chose ? Non, la faute pourrait très bien être rejeté sur la SNCF mais ce sera à son avocat de plaider dans ce sens. Cette jeune femme a donc vu son contrat prendre fin au terme de sa période d'essai en juillet dernier. Le motif de rupture de contrat était le suivant :
"Les nombreux retards accumulés pendant votre période d'essai en raison de votre domicile très éloigné de votre lieu de travail perturbent le fonctionnement de l'entreprise (...) La persistance de ces retards y compris pendant la période de renouvellement de votre période d'essai me contraint donc à prendre cette décision."
La jeune femme a bien essayé de prendre le train précédent mais cela n'a pas changé grand chose, la ligne entre Lyon et Amberieu subissant bon nombre de retards. Les representants de la SNCF devront donc se présenter au tribunal de grande instance de Paris pour répondre de ces accusations. L'avocate de la jeune femme réclame en tout 45 000 euros. Ce n'est pas la première fois que la SNCF se retrouve ainsi devant la justice pour les mêmes faits et le plaignant avait eu gain de cause.
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