She's not a Barbie girl. Musicienne, comédienne et cinéaste, icône des films d'Eric Rohmer, figure kitsch et diva à l'autodérision malicieuse, Arielle Dombasle n'est pas toujours saluée pour cette palette de talents, non, elle est plus volontiers raillée. Moquée, critiquée, voire carrément, objet de saillies bien sexistes.
Etonnant ? Non hélas, mais cela n'empêche pas la principale concernée de le fustiger sur les ondes de Femme actuelle. "J'ai pleuré de mon statut de femme blonde aux yeux bleus avec le look Barbie !", déplore celle qui fut longtemps, très longtemps réduite à son physique. Blonde aux yeux bleus, poupée Barbie, bimbo...
"Quand j'avais 26 ans, Le Nouvel Observateur avait titré à mon sujet 'La poupée Barbie fait son cinéma'. J'avais été tellement blessée", se souvient-elle encore. "Et ce jour là je me suis dit : 'J'aimerais être un camionneur avec des gros poings' !". Un humour qui n'appartient qu'à elle. Mais ce n'est pas tout...
En fait, cela fait des lustres qu'Arielle Dombasle souffre de ces comparaisons bien déplacées. Voire carrément beaufs. On se souvient qu'au micro de France Inter, elle s'en attristait déjà l'an dernier : "Vous savez, j'ai souffert depuis mes 13 ans d'être assimilée à la poupée Barbie !...". Comparaison qu'elle a finalement pu exorciser en détournant la poupée Mattel avec son clip "Barbitonic", déclaration d'amour hyper flashy visionné plus de 200 000 fois sur YouTube.
Cependant, rien de plaisant à se voir sans cesse ramenée au fameux stéréotype de la "femme-objet"... malgré les 1,38 milliard de dollars au box office américain du film de Greta Gerwig avec Margot Robbie. A Femme Actuelle, Arielle Dombasle conclut d'ailleurs : "J'avais envie d'arriver dans le bureau du rédacteur en chef du Nouvel Obs à l'époque, lui donner un coup de poing et lui dire : 'La poupée Barbie te dit bonjour !'". CQFD.