"Je vais te tirer dessus"
Jonathan Bailey a ému médias et réseaux sociaux en relatant l'ignoble agression homophobe dont il a été victime. L'interprète bien connu de l'ultra-hot Anthony dans la célèbre série Netflix Les Chroniques de Bridgerton, s'est effectivement confié sur ce sujet auprès du magazine américain The Standard. Et c'est non seulement accablant, mais terrifiant à lire. L'acteur britannique raconte sa rencontre avec un inconnu dans un bar...
Un face à face qui parti d'une question anodine (l'homme en question lui a demandé "s'il était connu") a très vite vrillé au conflit, aux insultes et aux menaces. "Il a pris ma casquette, il l'a arrachée de ma tête et il l'a jetée à travers la pièce. Puis il m'a dit : 'sors de ce putain de café, espèce de pédé' !"
Et ce n'est pas tout...
L'agresseur ne s'est pas arrêté là.
A l'adresse de Jonathan Bailey, il a ajouté, sur le même ton, se faisant de plus en plus belliqueux : "Je vais te tirer dessus. D'où je viens, les gens comme moi tuent des gens comme toi.". Absolument terrifiant. La star de la série d'époque de Netflix semble ne pas encore s'être totalement remis de ses émotions, et on le comprend. Loin d'être anecdote, son témoigne en dit long.
Outre atlantique, l'homophobie, comme en France (où elle côtoie par ailleurs une transphobie décomplexée), perdure à l'état de fléau, paraissant s'exacerber malgré cette impression de changements : coming out facilités, figures LGBTQ plus visibles au sein de la pop culture, paroles (apparemment) plus libérées. Et pourtant... Cyberharcèlement sur les réseaux sociaux, agressions verbales, violences physiques, demeurent.
On se rappelle qu'en juin dernier une autre grande star, Elton John, pointait à ce titre du doigt la montée de la haine anti-homos aux Etats-Unis, déplorant ainsi : "Il y a une montée de colère et d'homophobie en Amérique".
"Il existe désormais une loi selon laquelle, si vous consultez un médecin en Floride, il peut refuser de vous soigner si vous êtes homosexuel, ce que je trouve tout simplement incroyable".
"Nous semblons revenir en arrière. Et cela se propage"