






Star de "Creed III" et "Ant Man", Jonathan Majors a été inculpé le 25 mars 2023 pour violences conjugales par la police new-yorkaise, suite à un appel d'urgence.
A l'époque, une femme de 30 ans l'accuse d'agression, de strangulation et de harcèlement, présentant des lésions mineures à la tête et au cou. L'agression est encore "présumée" en 2023, mais Majors va finalement être reconnu coupable de violences conjugales lors de son procès et être condamné. Cela fait deux années que l'acteur afroaméricain, qui devait être au coeur de nombreux blockbusters, s'est fait discret.
Mais cette semaine, le Hollywood Reporter, prestigieux nom de la presse cinéma américaine, a décidé de l'ériger en Une. Au centre de la revue, une longue "confession". Et cette décision éditoriale choque...
Le Hollywood Reporter vante l'exclusivité de son "scoop" : la première prise de parole Jonathan Majors suite à sa condamnation pour violences conjugales.
Et également, le "teasing" de son imminent come back à Hollywood.
Revenant sur sa vie et sa carrière, le comédien y témoigne aussi des violences dont il a lui-même été victime, encore enfant.
"S'exprimant en exclusivité pour la première fois depuis sa condamnation pour violences conjugales, la star en difficulté de « Magazine Dreams » se confie sur les abus dont elle a été victime pendant son enfance, les licenciements chez Marvel et son combat pour la rédemption à Hollywood", énonce ainsi la revue phare de l'industrie.
"Il est plus difficile de trouver une solution quand on est prisonnier de la notoriété. Il y a eu des jours où je me demandais face à tout ce qui m'arrivait : Est-ce réel ?", témoigne ainsi Jonathan Majors. Une prise de parole qui fait beaucoup réagir...
"Vous êtes sérieux ?? Une couverture de magazine ???", "Il faut le cancel comme Will Smith", "Pourquoi réhabiliter des hommes violents comme Majors ?", peut-on ainsi lire en commentaires. D'aucuns le comparent à Mel Gibson, synonyme de bien des scandales.
Les lecteurices du Hollywood Reporter protestent contre ce choix éditorial. Certains accusent la revue de mettre en lumière la parole des coupables, davantage que celles des victimes. Et à l'évocation des violences subies par l'acteur, d'euphémiser les agressions conjugales dont il a été reconnu coupable devant la justice.
La star, il est vrai, est d'une certaine manière portraitisé en victime.
En parallèle de la justice, le titre "Son moment de vérité" semble valoriser une autre "version". A l'unisson, le Hollywood Reporter a dédié une couverture à charge contre Blake Lively, au coeur d'une affaire très polémique. Lively, qui se dit victime de harcèlement sexuel. Certaines lectrices accusent la revue de "misogynie" dans sa manière, très différente, de traiter une personnalité masculine reconnue coupable de violences, et une personnalité féminine qui se dit victime de violences.
On peut lire : "Avant son arrestation, Majors sortait tout juste du succès au box-office de Warner Bros. Creed III, du film Marvel Ant-Man et la Guêpe : Quantumania et d'une nomination aux Emmy Awards pour la série HBO Lovecraft Country. Il semblait prêt à exploser professionnellement. Incarnant le nouveau méchant du MCU, Kang le Conquérant, héritier de Thanos, personnage emblématique de la franchise, Majors devait également faire l'objet d'une campagne aux Oscars bien financée pour le film indépendant Magazine Dreams. Après son procès, même son agent a lâché Majors".
Cependant, nombreux sont les internautes à défendre la "rédemption" de l'acteur. Choix éditorial vraisemblablement évident du magazine, qui lui dédie de longues pages détaillées, et une prise de parole étendue.