Quand il s'agit d’Hollywood, on aime que les stars soient sincères sur les opérations de chirurgie ou de médecine esthétique qu’elles ont subies. Un bon moyen de déconstruire les standards de beauté irréalistes qui créent des complexes chez de nombreuses personnes. Récemment, l’actrice Eva Mendes a été transparente à ce sujet, avouant même regretter certaines interventions, tout comme la pop star Meghan Trainor qui se plaint de ne plus pouvoir sourire.
Et c’est maintenant au tour de la chanteuse SZA d’exprimer des regrets quant à une opération de chirurgie esthétique bien particulière : le BBL. Acronyme de Brazilian Butt Lift, il s’agit d’une intervention qui consiste à remodeler les fesses par un transfert de graisse. Concrètement, le chirurgien prélève de la graisse sur une autre partie du corps - souvent le ventre ou les cuisses - par liposuccion, la purifie, puis la réinjecte dans les fesses pour leur donner plus de volume et une forme plus arrondie.
C’est lors d’une interview pour le Vogue britannique que l’artiste américaine a levé le voile sur son véritable ressenti : “Je suis si en colère d’avoir fait cette m*rde”, ajoutant qu’elle n’a pas pu continuer à aller à la salle de sport pendant sa convalescence et que cela lui a fait prendre du poids.
L’interprète de “Kill Bill” n’est pour autant pas déçue du résultat : “Mais j’adore mes fesses. Ne vous méprenez pas. Mon fessier est canon. C’est quelque chose que je voulais. J’en profite”, néanmoins SZA reconnaît tout de même que cette opération “n’était pas vraiment nécessaire”.
De plus en plus populaire, le Brazilian Butt Lift est pourtant l’une des interventions avec le plus haut taux de complications et des plus dangereuses. Risque d’infection, d’embolies graisseuses ou encore de mauvais résultats peuvent être à prévoir, c’est pourquoi il est vital de choisir un chirurgien compétent et certifié.
De son côté SZA ne ferme pas la porte à d’éventuelles autres opérations de chirurgie esthétique, étant ouverte à l’idée de “faire tout un tas d’autres trucs” si jamais l’envie lui prend, mais révèle qu’elle doit également faire un travail sur sa santé mentale. “Il faut que je règle les problèmes à la racine. Je ne peux plus me duper moi-même pour me sentir mieux”.