Révélée au public en 2018 avec son single “Mood”, Eva - aussi connue sous le pseudo Eva Queen - a déjà quatre albums à son actif et est une personnalité très suivie sur les réseaux sociaux. Et si cette notoriété peut être agréable, elle a malheureusement tendance à attirer les critiques et les insultes au travers de commentaires malveillants…
L’artiste française en a d’ailleurs une nouvelle fois fait les frais en postant une vidéo d’elle lors d’une soirée d’anniversaire où elle montre partiellement sa fesse. Si la sœur de Jazz semble passer une très bonne soirée, ce passage a fait énormément réagir sur les réseaux sociaux et pas dans le bon sens du terme.
Car aux côtés des commentaires bienveillants venant principalement de la gent féminine, on retrouve beaucoup de remarques avec le mot “tana” :
“Tana prime”, “Tana du soir ça”, “Tana queen”, “Tana”, “Tana de nuit”, “tana X10000000000000”, “Mega Tana”, “Tana full options”.
Mais alors déjà, ça veut dire quoi “tana” ? il s’agit d’un mot utilisé par les hommes pour remplacer l’insulte “p*te”, une expression bannie sur le réseau social TikTok. Ainsi, fin 2024, de nombreuses influenceuses et créatrices de contenus se faisaient traiter de “tana”, pour un oui, pour un non.
Un lieu de paix, un drapeau rose et du soleil toute l’année, pour répondre à cette vague de misogynie, les femmes ont décidé de se réapproprier le terme et de créer “Tanaland”. Dans ce pays imaginaire et entièrement féminin elles auraient la possibilité de s’habiller, se maquiller et agir comme bon leur semble sans craindre les critiques et violences masculines.
En quelques semaines, la plateforme chinoise s’est vue inonder de contenus féminins imaginant la vie à Tanaland et dans sa capitale, Tana City, allant jusqu’à imaginer les tenues que ses habitantes pourraient porter ou les femmes qui composeraient son gouvernement, avec des influenceuses comme ToomuchLucile ou Polska.
Dans un monde où les réseaux sociaux sont souvent pointés du doigt pour leurs côtés négatifs, Tanaland s’inscrit comme une réponse positive misant sur la sororité pour répondre à une vague de harcèlement à l’égard des créatrices féminines de contenus.