La situation lusitanienne est moins dramatique que celle de la Grèce, avec une dette publique moins cataclysmique; 107,7% du PIB en 2011 face au 162,8% hellène.
Cependant la récession frappe beaucoup plus qu'attendu, - 3% de croissance alors que les estimations prévoyaient -1,8% il y a seulement 6 mois.
Le Portugal devra aussi retourner sur les marchés en 2013 pour se financer, ce qui dans l'état actuel de son économie semble infaisable. Il faut se préparer à une nouvelle négociation dans la zone euro avec une forte probabilité de devoir demander aux créanciers l'abandon d'une partie de la valeur de leurs obligations.
Les marchés anticipent cette possibilité puisque les contrats d'assurance de solvabilité montrent 20% de probabilité de défaillance pour le portugal dans les 5 prochaines années (Italie, Irlande et Espagne ne sont qu'à 10%)
Le pays avance mieux que la Grèce dans ses réformes et une récession moins problématique pourrait venir en aide aux portugais.
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