Pour avoir osé demandé aux internautes de financer son master à l’Université d’Oxford (qui coûte tout de même la bagatelle de 26.000 livres Sterling soit plus de 32.500 euros), elle s’en est pris plein la figure - certains internautes l’affublant même du surnom de « gosse bourge » pour mieux décrédibiliser sa démarche qui visiblement suscite beaucoup de jalousie de la part d’autres étudiants outre-manche. Et pourtant, la démarche d’Emily-Rose Eastop est peut être une solution à un problème récurrent du royaume: passé la licence, les études deviennent tellement chères, que seuls les catégories les plus favorisées de la population y ont accès.
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« Ce à quoi je ne m’attendais pas lorsque j’ai démarré ce projet de crowdfunding, ce sont toutes les réactions négatives », précise dans le Telegraph cette brillante étudiante acceptée à Oxford, et qui, grâce à la générosité des internautes, pourra y étudier encore dès l’année prochaine. Sa seule alternative était pourtant d’exercer un petit job payé de toutes façons au salaire minimum, ce qui ne lui aurait pas permis de continuer directement ses études - et puis, ajoute-t-elle, « les jobs en question ne courent pas les rues ». Elle dit avoir envoyé quelques 200 CV après sa licence - sans suffisamment de succès pour la poursuite de son projet.
Elle a donc proposé un deal aux internautes: eux, financent son master à hauteur de leurs moyens - elle partagera tout ce qu’elle a appris à ses mécènes. Et son projet de crowdfunding sur la plateforme hubbub a si bien marché qu’elle a même réussi à récolter légèrement plus que prévu - 26.570 livres Sterling en moins d’un mois! Son histoire a d’ailleurs fait le tour du monde et a été repris par plusieurs grands médias. En plus d’avoir réussi son entrée en master, elle a probablement largement réussi son entrée dans la vie active. Et donné un exemple à suivre pour les étudiants du monde entier en mal de ressources pour poursuivre leurs études !