Conséquence de l’interdiction: les organisateurs du « Congrès européen de la dissidence », titre de la manifestation controversée, ont demandé aux participants de se rassembler tout de même, « en famille » et « dans le calme et la bonne humeur », comme le rapporte le Huffington Post. L’interdiction s’étend pourtant à tout rassemblement de soutien ou de réprobation. La réunion, organisée, selon le journal Libération par le groupuscule d’extrême droite « Debout les Belges! », devait se tenir dans l’après-midi.
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« Il y a des risques clairs de trouble de l'ordre public », explique Eric Tomas, bourgmestre d’Anderlecht, cité par France Info pour justifier sa décision. Et de développer ses motivations: pour lui, l’un des points les plus rédhibitoires réside dans « le caractère non réellement ouvert de la manifestion, puisque les manifestants n'ont jamais averti la commune de leur intention d'organiser un évènement ». L’attention médiatique et les appels à manifester ont achevé de motiver le maire.