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“Ça m’indigne plus que Mazan”, les propos révoltants qui comparent les cours d’éducation sexuelle à l’affaire Pélicot sur CNEWS
Publié le 3 décembre 2024 à 18:00
Par Marion Le Coq
Pour beaucoup, offrir une éducation affective et sexuelle à l’école est un levier pour mieux prévenir des agressions sexuelles et permettre à la jeune génération d’être sur un pied d’égalité face aux questions de consentement, de connaissance de son propre corps, de la contraception. Mais d’autres voient ça d’un mauvais œil, comme l’éditorialiste Vincent Hervouët qui semble passer totalement à côté du message.
“Ça m’indigne plus que Mazan”, les propos révoltants qui comparent les cours d’éducation sexuelle à l’affaire Pélicot sur CNEWS
“Ça m’indigne plus que Mazan”, les propos révoltants qui comparent les cours d’éducation sexuelle à l’affaire Pélicot sur CNEWS Les propositions portées par Anne Genetet sont loin de faire l’unanimité et beaucoup s’offusquent déjà de voir des enfants recevoir une éducation affective et sexuelle. Et si on constate un manque de compréhension de l’intérêt et du contenu de ces classes pour quelques détracteurs, cela n’excuse pas certains de leurs propos. Des propos problématiques qui ont d’ailleurs été mis en avant par Guillaume Meurice, lors de sa chronique au micro de Radio Nova. A l’antenne un extrait de l’émission de CNEWS, L’Heure des Pros, on entend Vincent Hervouët, éditorialiste politique étrangère, faire une comparaison honteuse entre les cours d’éducation affective et sexuelle et l’affaire Mazan : “Je trouve que ce qu’on fait avec les enfants dans ce genre de cours est tellement scandaleux, ça m’indigne mille fois plus que ce qu’il s’est passé à Mazan”. Cette comparaison entre l'éducation affective et sexuelle et l'affaire Mazan est d'autant plus inappropriée quand on rappelle l'horreur subie par Gisèle Pélicot, violée pendant 10 ans par pas moins de 49 hommes.
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Faut-il ou non donner des cours d’éducation affective et sexuelle à l’école ? C’est la question qui semble faire débat au sein de la classe politique. Si depuis 2001, la loi prévoit que les élèves reçoivent trois séances par an de ces cours, du CP à la terminale, la réalité est tout autre. Dans les faits, seulement 15% environ des jeunes français ont accès à cette éducation. Un manque que compte bien rectifier les nouveaux programmes proposés par l’Education nationale, devant prendre effet à la rentrée 2025.

Cependant, les propositions portées par Anne Genetet sont loin de faire l’unanimité et beaucoup s’offusquent déjà de voir des enfants recevoir une éducation affective et sexuelle. Et si on constate un manque de compréhension de l’intérêt et du contenu de ces classes pour quelques détracteurs, cela n’excuse pas certains de leurs propos.

Des propos problématiques qui ont d’ailleurs été mis en avant par Guillaume Meurice, lors de sa chronique au micro de Radio Nova. L’ancien chroniqueur de France Inter a notamment partagé à l’antenne un extrait de l’émission de CNEWS, L’Heure des Pros, dans laquelle on entend Vincent Hervouët, éditorialiste politique étrangère, faire une comparaison honteuse entre les cours d’éducation affective et sexuelle et l’affaire Mazan : “Je trouve que ce qu’on fait avec les enfants dans ce genre de cours est tellement scandaleux, ça m’indigne mille fois plus que ce qu’il s’est passé à Mazan”.

@laradionova

Horreur ! Les wokistes veulent imposer leurs obsessions lubriques à nos gentils bambins. Heureusement, la résistance s’organise sur les plateaux de télévision. Guillaume Meurice est dans « La dernière », tous les dimanches de 18h à 20h en direct sur Nova.

♬ son original - Radio Nova

Cette comparaison entre l'éducation affective et sexuelle et l'affaire Mazan est d'autant plus inappropriée quand on rappelle l'horreur subie par Gisèle Pélicot, violée pendant 10 ans par pas moins de 49 hommes.

Dans un monde où les violences sexuelles continuent persistent, notamment dans la sphère familiale et où une encore trop grande majorité de l’éducation sexuelle se fait via les films pornographiques, la question d’une éducation commune et délivrée à l’ensemble des jeunes semble nécessaire.

D’ailleurs, il n’est question d’éducation sexuelle qu’à partir de la 4e, dans le but d’expliquer le principe de consentement, mettre l’accent sur l’importance de la contraception et apprendre à connaître son corps. Avant cela, en maternelle ou en primaire, l’idée est plutôt d’apprendre aux enfants le respect ou encore à comprendre leurs émotions.

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