Depuis hier, la place des Vosges est en effervescence. Le couple le plus médiatique du moment a posé ses valises à Paris. Dominique Strauss-Kahn et Anne Sinclair sont rentrés dimanche dans un tourbillon médiatique, épilogue d’un scandale politico-judiciaire hors norme. Les deux époux sont apparus détendus et souriants. Lui en costume sombre, elle vêtue d'une veste noire, d'un jean et d'un T-shirt blanc, ils se sont laissés filmer mais n’ont pas dit un mot.
Qu'on « le laisse respirer ! », ont exhorté ses proches, comme François Pupponi, le maire de Sarcelles. L'ex-ministre socialiste Jack Lang, voisin de DSK, a exprimé son « bonheur » que le couple soit « libéré d'une situation humiliante et injuste ». Pour le biographe de l’ancien patron du FMI, Michel Taubmann, « l’homme revient de l'enfer, accusé à tort, victime d'une terrible erreur judiciaire ». Néanmoins, le retour de l’ancien favori des sondages risque fort d’embarrasser les candidats à la primaire socialiste, en pleine campagne. Il y a quelques jours, Martine Aubry prenait ses distances vis-à-vis de Dominique Strauss-Kahn, estimant que celui-ci devait désormais des explications aux Français. Des explications qu’il pourrait livrer cette semaine selon son entourage.
En attendant, un autre épisode judiciaire l’attend « dans son pays » : DSK pourrait être entendu dans l’affaire Tristane Banon, la journaliste qui l’accuse de tentative de viol.
(Avec AFP)
Crédit photo : AFP
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