Depuis l’affaire du Sofitel, DSK est une proie régulière pour la justice dans toutes sortes d’affaires qui vont des mœurs aux finances. Cette fois-ci, l’ex-patron du FMI est mis en cause dans le cadre de son ancienne fonction, puisque l’organisation aurait accordé un effacement de la dette du Congo auprès de la France qui s’élevait à 2,6 milliards d’euros en 2007. Serge Berrebi, un chef d’entreprise cannois, aurait été spolié de son entreprise avicole florissante en 1987 par le président Sassou-Nguesso et n’a pu récupérer ses avoirs depuis : « J'ai été volé deux fois dans cette affaire : en tant que simple contribuable qui, par ses impôts, assume ce cadeau fait par DSK à un état voyou. Et en tant que chef d'entreprise volé par ce même état voyou. »
L’affaire n’est pas nouvelle. La bataille juridique de Serge Berrebi date de 1987 et sa plainte en France remonte à l’automne 2011. Mais le vice-procureur de Grasse a ouvert une enquête préliminaire le 2 juillet, accusant le FMI et son chef de file de l’époque, Dominique Strauss-Kahn, de « faux, falsification de résultats et infractions à activités réglementées ». Le plaignant explique sur son blog qu’« on a fait plaisir à Sassou-Nguesso en lui offrant une revanche sur l'opposant à son régime voyou. Un double cadeau puisque, légalement, il n'aurait pas pu obtenir l'effacement de la dette de son pays sans avoir au préalable réglé toutes les créances contentieux, dont la mienne », parlant même de complot entre le FMI et le Congo pour s’en mettre plein les poches. Encore un cadeau empoisonné qui écrase un peu plus encore l’ancien patron du FMI.
Laure Gamaury
(Source : nicematin.com)
Crédit photo : AFP
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