Dans le registre « gros bras, vieux bougon mais coeur en or », l’homme est clairement une référence du 7e art. Bankable de surcroît, à l’affiche d’innombrables films de genre, rayon « action ». Et alors que l’américain Dwayne Johnson, puisque c’est bien de lui qu’il s’agit, s’apprête à incarner le légendaire Hercule sur grand écran, il s’avérerait que ce dernier ne cracherait pas non plus sur un petit James Bond. Et oui, pas qu’il s’imagine un jour revêtir le fameux smoking de Daniel Craig, mais plutôt celui d’un pote de Docteur No. Autrement dit, un méchant, un vrai, un dur, un tatoué, un qui meurt toujours à la fin mais pas sans avoir rendu la vie insupportable pendant près de deux heures et demie au célèbre 007…
Mais comment expliquer une telle aspiration professionnelle ? Raisons familiales en quelque sorte. En effet, avant d'enchaîner les bourre-pifs face caméra, Dwayne Johnson était un catcheur réputé fort d’un pseudo ronflant, « The Rock ». La baston chorégraphiée entre 4 cordes, une histoire de famille puisqu’il est le fils du catcheur professionnel « Soulman » Rocky Johnson ainsi que le petit-fils du champion de catch samoan Peter Maïvia. Or, ce dernier était à l’affiche, en 1967, de « On ne vit que deux fois » en compagnie du plus grand James Bond de l’histoire, Sean Connery. Un passé prestigieux que « The Rock » aimerait bien ressusciter. « Je suis un groupie de Daniel Craig, mais je suis surtout un admirateur inconditionnel de mon grand-père », a-t-il donc déclaré. Dont acte ?