Le 23 août 2012, Jean-Luc Delarue succombait à un cancer de l’estomac après de longs mois de lutte contre la maladie. Pour la première fois depuis sa mort, Elisabeth Bost, 34 ans, a accepté de livrer dans Paris Match son témoignage sur ses rapports avec son ancien compagnon, et sur l’enfant qu’ils ont eu ensemble.
Alors que son bras de fer juridique entre Elisabeth Bost et la veuve de l’animateur, Anissa Delarue, a fait ces derniers jours les choux gras de la presse people, la journaliste de D8, qui a partagé la vie de Jean-Luc Delarue jusqu’en 2009, revient sur les rapports compliqués, mais non dénués d’amour, qu’elle a entretenu avec lui jusqu’à sa disparition. Et revient sur le « ciment » qui les a liés jusqu’à la fin : leur fils Jean, sept ans. C’est pour lui, raconte-t-elle, qu’elle accepte aujourd’hui de témoigner. « Depuis l’annonce du décès de Jean-Luc, j’ai fait fi de tout ce que l’on a propagé à mon sujet, parce que Jean avait besoin de toute mon attention. Il n’était pas question de perdre mon temps à répondre aux calomnies, ou de contribuer à ce cirque médiatique indigne. Je pensais que cela allait se calmer mais, puisque cela recommence et atteint mon fils au moment où il retrouve un équilibre fragile, j’ai décidé de prendre la parole. »
Protéger Jean : c’est aujourd’hui est la seule préoccupation d’Elisabeth Bost, qui tente de le protéger et de préserver le souvenir qu’il a de son père. « Ce qui me révolte, c’est qu’on puisse tenter d’instiller un doute dans l’esprit de notre fils en allant lui dire que ses parents ne se sont pas aimés. Suggérer que sa mère l’empêchait de voir son père mourant, c’est ignoble. Heureusement, j’ai des photos, de belles lettres, des témoignages de notre entourage qui, si Jean doute un jour, lui prouveront qu’il est le fruit d’une jolie histoire d’amour […] Jean allait bien jusqu’ici. Mais la campagne médiatique de ces dernières semaines l’a perturbé. Il sait lire. Autour de lui, les enfants répètent, sans filtre, ce que racontent les ‘’grands ‘’ », raconte-t-elle.
La responsable, d’après Elisabeth Bost ? Anissa Delarue, qui, en plus d’être à l’origine du mal-être de Jean, lui refuse aussi l’héritage de son père. Alors que mardi 3 décembre, le tribunal correctionnel de Nanterre a annulé la procédure en diffamation d’Elisabeth Bost, cette dernière n’hésite pas à accuser la veuve de l’animateur de priver Jean du souvenir de son père. « Jean voulait des photos de Jean-Luc et lui, mais on lui a fait savoir que les albums de photos qui se trouvaient chez son père avaient tous disparu. Jean voulait aussi le stylo que son père avait tout le temps sur lui. Nous avons reçu une réponse écrite stipulant que c’était impossible car Anissa Delarue considérait que cela faisait partie de son legs. » Et de demander, pour que Jean puisse enfin faire le deuil de son père « que les gens qui font de grandes déclarations pensent avant tout à lui et à son avenir. C’est à Jean qu’ils devront, un jour, rendre des comptes. Désormais, il faudrait que l’on se taise afin de le laisser grandir paisiblement ».