1. Haaan, regardez ma cellulite
53% des sondés n’en peuvent plus des déblatérations de leurs « amis » sur leur pratique sportive et/ou sur leur perte de poids. Et on les comprend : non, Brigitte, tu ne m’apitoieras pas en confessant ton craquage Nutella du goûter. Quant à toi Ernestine, ne t’avise plus d’exhiber ton corps de rêve en légendant « Waouw ça paye les séances de Pilates ». Dans les deux cas, c’est énervant.
Les statuts mystérieux, où l’art de raconter sa vie intime sans trop en dire. « Me demandez pas ce qui ne va pas, mais je suis trop dégoûtée de la vie », dit Christine, alors que Marcel s’extasie « Il m’est arrivé un truc incroyable ! » Ces révélations incomplètes ont le don d’énerver 42% des Britanniques interrogés.
Les chroniques culinaires des amis virtuels n’ont plus la côte. 45% avouent en avoir ras-le-bol de voir le risotto raté d’Huguette fièrement instagramé. Pire encore ! Les chanceux qui détaillent leur expérience dans un resto gastronomique de la première entrée jusqu’au 4e dessert, leur menu étoilé nous renvoyant à la tristesse de notre assiette coquillette-jambon. Note aux concernés : il en va de même pour les cocktails.
37% sont las des invitations incessantes à jouer à des jeux en ligne. Heureux sont les insouciants ayant le temps d’avoir une ferme virtuelle, une armée de zombies et une reconstitution de la ville des Simpsons en version Sim’s en plus d’un score inégalé à Paf le Chien. A se demander comment font nos amis Facebook pour gérer la vie, la vraie, celle avec un emploi non virtuel, un appartement non virtuel et une famille non virtuelle.
Les géolocalisations d’Albert, qui doit avoir le don d’ubiquité si l'on en croit sa présence immanquable à chaque évènement couru. Encore une fonction pour se la raconter : on se doute bien que le jour où Albert sera chez le podologue pour sa vilaine verrue, il se gardera bien d’en avertir les foules. Quoique… Croisons les doigts. Les « check-in » intempestifs énervent 32% des sondés.
Les spams d’autopromo hérissent les poils de 19% des internautes interrogés. Ah, Sabine ! Cette copine de lycée qui s’est lancée dans la photo et qui envahit votre Timeline de ses clichés au goût artistique douteux. Une pensée aussi pour Gérard qui cherche à obtenir « un maximum de likes pour le groupe de trash metal de mon petit frère "The Dark and Bloody Death of Satan" ». Euh… Comment te dire Gérard ?
Les reportages en direct live, seconde par seconde, d’un événement pas si palpitant ne font pas le bonheur de tous. « Suis place st laz, il y a une grosse voiture noire ! Star en vue ? », s’interroge Lancelot. « La circulation est bloquée ! Je vous tiens au courant », ajoute-t-il deux minutes plus tard. Arrête Lancelot : 22% se moquent d’être tenus au courant, rapporte l’étude britannique.
Trop de chance, Gilberte vous invite à un teknival dont la description vous promet une ambiance 100% free, 100% zikmu. Dommage, vous êtes prise. Mais surtout, vous n’aimez pas la techno, vous habitez à 150km de là, et vous n’avez pas vu Gilberte depuis 8 ans. 25% des utilisateurs de Facebook se plaignent des invitations collectives à des évènements qui ne les concernent pas.
« Léon fait ses nuits », se réjouit Paulette. Après des mois de sondage sur les marques de tétines et de photos de Léon et ses doudous, Paulette a réussi à irriter pas mal de ses contacts : le sondage rapporte que 36% des interrogés n’ont cure des turpitudes des enfants de leurs amis Facebook.
Pour 32% des sondés, la vie intime trop largement étalée des autres pose problème. Soucis de voisinage, mésentente avec sa belle-mère, pépins de santé… La liste de tout ce qu’on n’a pas envie de savoir sur notre ancienne collègue est longue comme le bras. Et pour nos vrais amis proches, on préfère savourer les potins en mail privé… Ou encore mieux : en face à face.
Victoria Houssay
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