Tout part du meurtre de Bernadette Bissonnet dans sa belle villa de Castelnau-le-Lez. Sur place, les enquêteurs trouvent un ongle ensanglanté. Il s'avère qu'il appartient au jardinier, Méziane Belkacem. Mais celui-ci va bientôt révéler qu'il a agi sur les ordres de… Jean-Michel Bissonnet, le mari de Bernadette. La famille est abasourdie - le couple donnait une image pourtant heureuse, voire complice. Personne ne croît à la thèse du meurtre par Jean-Michel Bissonnet. Et pourtant, le témoignage de Méziane Belkacem va s'avérer exact. Mais l'arme du crime reste toujours introuvable.
C'est alors qu'un ancien ami de la famille, le vicomte Amaury d’Harcourt, avoue avoir dissimulé l'arme du crime par « amitié » envers Jean-Michel Bissonnet. Il explique aux enquêteurs où elle se trouve. Les enquêteurs repêchent alors le fusil à canon scié sur ses instructions. Deux hommes accusent alors Bissonnet d'avoir commandité le meurtre. Ses amis et la famille n'y croient pas et défilent à la barre pour témoigner de l'amour porté par Jean-Michel à sa femme. Les trois hommes seront pourtant condamnés à de lourdes peines: 20 ans de réclusion pour le jardinier, 30 ans pour Bissonnet et 8 ans pour le Vicomte.