Chaque samedi dans « Salut les Terriens », comme face à Jean-Michel Aphatie, il fait marcher sa langue de vipère pour évoquer au deuxième ou troisième degré l’actualité de la semaine. Des vannes toujours bien senties, à la limite du border-line, qui peuvent faire réagir. Dans son spectacle, « Gaspard Proust », l’humoriste fait également étalage de cet humour noir. Mais lorsqu’il faut se dévoiler, le Slovéno-Suisse arrive à rester sérieux. « J’ai ma petite vie privée, intime, et les gens se débrouillent avec le personnage », explique-t-il dans l’interview accordée à Marie Claire. « C’est difficile de faire rire, mais je n’ai pas une fascination pour ce travail. Les gens sont parfois gênés que je ne me réjouisse pas plus de ce qui m’arrive », confie l’humoriste.
Quant à sa relation avec les femmes, Gaspard Proust explique qu’il a longtemps eu une relation avec une femme « très bourgeoise ». « Pour moi, la bourgeoise est souvent une prolétaire avec de l’argent. L’aristocratie a une vertu que les autres classes n’ont pas : elle méprise le travail ». Il affirme également être très prisé par les femmes. « Quelques-unes ont décidé que j’étais l’homme de leur vie. J’ai aussi reçu des mails étonnants : ‘Je suis un vagin soumis qui se marie très bien avec le sauternes.’ Je n’y ai jamais répondu ». Pour Gaspard Proust, la beauté est subjective, « de très belles femmes ne m’attirent absolument pas, et des moins belles me font frissonner. […] Je trouve assez tragique de lutter contre le temps avec un surcroît de laideur ».
« Je ne supporte pas les princesses. Je leur rappelle que le prince charmant ne travaille pas, puisque c’est un prince. Si elles veulent un prince charmant, c’est un chômeur. Or elles veulent quelqu’un qui bosse, donc un serf. Je ne suis pas un serf. Moi j’aime les femmes autonomes, équilibrées ».