Jameela Jamil a encore frappé de la joute verbale qu'on apprécie tant. Une prise de parole toujours nécessaire qui sait réveiller la combattante qui sommeille en nous (si tant est qu'elle se soit endormie). Dernièrement, elle a témoigné sur le sujet difficile de son avortement, estimant qu'il s'agissant de la meilleure décision qu'elle ait prise, lorsque la loi ultra-restrictive de la Heartbeat Bill avait été votée en Géorgie, aux Etats-Unis. Elle s'est plusieurs fois révoltée contre les pubs que certaines célébrités (coucou, Amber Rose et Khloe Kardashian), font sans vergogne aux compléments alimentaires nocifs pour la santé - et qui ne sont en réalité que d'intenses laxatifs.
Cette fois-ci, elle s'insurge contre la grossophobie dans le milieu professionnel, en répondant au tweet d'une internaute qui partageait son expérience. "Sur les six jours pendant lesquels j'ai travaillé avec mon nouveau manager, il m'a fait des réflexions sur mon poids quatre fois", écrivait celle-ci. "Alors désormais, je fais appel à ma Jameela Jamil intérieure et je prends de la hauteur, tout en le traitant de branleur derrière son dos." Il n'en a pas fallu davantage à l'actrice britannique pour soutenir la jeune femme, tout en lui rappelant qu'elle n'a pas à passer au-dessus, mais plutôt à dénoncer les propos de son supérieur.
"Ce n'est qu'un petit exemple de la grossophobie ambiante", commente-t-elle en retweetant son message. "C'est tellement accepté comme une norme qu'elle est presque attendue et donc tolérée. C'était autrefois le cas avec d'autres types de sectarisme, et nous devons prendre cette discrimination au sérieux. Et si vous n'êtes pas d'accord, alors vous êtes grossophobe."
Rapidement, de nombreux·ses twittos se sont manifesté·es, remerciant Jameela Jamil de dire haut et fort ce que beaucoup ressentent au quotidien, mais rappelant la dure réalité des faits. "Je suis tout à fait d'accord avec toi, Jameela", confie l'une. "C'est juste que c'est une triste réalité professionnelle des temps modernes que les départements RH peuvent être contre vous plus qu'ils ne sont avec vous. J'ai déjà appris ça à mes dépens." Une autre pointe un exemple criant : "Je n'ai pas été embauché au showroom disons d'une grande marque de vêtements suédoise, parce que je ne 'rentrais pas dans la taille standard'".
Des comportements honteux de la part d'employeur·ses que l'actrice s'échine à appeler par leur nom : de la grossophobie pure et dure qu'il ne faut jamais accepter.