Après avoir provoqué un tollé suite à une salve de propos accusés de transphobie en 2020 - tollé qui a notamment suscité la désolidarisation d'une partie du casting de l'adaptation cinématographique de la saga Harry Potter - l'autrice britannique J. K. Rowling revient à ce qu'elle sait faire de mieux : écrire des histoires pour enfants.
Mardi 12 octobre, elle a ainsi sorti son tout nouveau roman jeunesse, baptisé Jack et la grande aventure du cochon de Noël, inspiré par son propre fils, David. A l'origine de ce récit inédit, un cochon en peluche qu'elle lui avait offert bébé, et qui a rapidement hérité du titre si prestigieux de doudou préféré. Afin de se prémunir d'une crise en cas d'éventuelle perte, l'écrivaine avait investi dans une "doublure". Un deuxième cochon, identique, sur lequel David a un jour mis la main.
"Un jour, j'ai pensé à ça, à ce que cela signifie d'être le remplaçant, la doublure – celui qui n'est pas l'Élu en quelque sorte. Et j'ai réalisé que j'avais enfin mon histoire de Noël", détaille-t-elle auprès du Sunday Times.
La littérature jeunesse, explique encore la romancière au journal d'outre-Manche, ne l'a intéressée qu'à 25 ans. "L'idée d'écrire pour les enfants ne m'était jamais venue auparavant, non pas parce que je pensais que c'était moins important que d'écrire pour les adultes – enfant, j'étais une lectrice vorace et je compte encore certains livres pour enfants parmi mes préférés – mais parce que mon enfance n'était pas très heureuse", confie-t-elle.
Avec Harry Potter en tout cas, dont les livres ont été vendus à plus d'un demi milliards d'exemplaire dans le monde, force est de constater qu'elle a permis à nombreux lecteur·ice·s de trouver un univers qui a su les épanouir.
Si The Christmas Pig, la version anglaise (le livre publié chez Hachette Children's Group sort dans plus de 20 langues) aborde aussi le "monde caché" de la "magie", les deux histoires restent toutefois "totalement différentes", affirme J. K. Rowling. De quoi attiser la curiosité des fans. Ou en tout cas, de celles et ceux qui n'ont pas décidé de boycotter son oeuvre, légitimement blessé·e·s ou choqué·e·s par ses sorties transphobes.