
Dans "Imagine", sortie en 1971, John Lennon chantait : Imagine qu'il n'y a aucun pays / Ce n'est pas dur à faire / Aucune cause pour laquelle tuer ou mourir / Aucune religion non plus / Imagine tous les gens / Vivant leurs vies en paix... Un hymne a la paix était né. Et pourtant, l'auteur de ces mots étaient un homme violent qui ne s'en cachait pas.
C'est ce que l'on découvre dans le documentaire diffusé par Seb, sur sa chaîne Youtube, le 6 avril. Dans "L'histoire Folle des Beattles", on découvre cette archive audio datée de 1980. Une interview accordée par John Lennon au magazine Playboy, dans laquelle il reconnaît être "un homme violent".

"J'était cruel avec les femmes que je fréquentais, raconte le chanteur. Je les battais. C'est qui j'étais. J'étais violent physiquement. Vous savez, j'étais un cogneur. Je n'arrivais pas à m'exprimer donc je me battais avec les hommes et je tapais les femmes. J'étais violent et c'est pour ça que je parle de paix. Ce sont les personnes les plus violentes qui cherchent l'amour et la paix. Mais je suis assurément un homme violent qui a appris à ne pas être violent."
Un homme violent qui le dit sans peine mais affirme être plus pacifique que les autres car sa violence le pousserait à chercher la paix... on a bien l'impression de se faire gaslight. Mais ce n'est pas tout. En plus d'être un homme violent, on découvre également que John Lennon était un homme infidèle et pingre par dessus le marché.

En 1968, il divorce de Cynthia après qu'elle a découvert qu'il la trompait avec Yoko Ono. Ils s'étaient mariés en 1962 et avaient eu un fils, Julian, né en 1963. Le jour de la signature des papiers du divorce, John Lennon se voit contraint de verser 115 000€ à Cynthia, ce qu'il refuse d'abord de faire, déclarant qu'"elle ne le vaut pas".
Après son divorce, John Lennon cesse tout bonnement de s'occuper de son fils, qui déclarera à plusieurs reprise avoir davantage été élevé par Paul McCartney, autre membre des Beattles, que par son père biologique. C'est d'ailleurs pour réconforter le petit garçon que Paul McCartney écrit la chanson "Hey Jude".
John Lennon, un homme blanc privilégié dont le mythe s'effondre. Décidément, tous les hommes.