
Coup de tonnerre pour l'un des chefs étoilés les plus médiatisés en France.
Jean Imbert (notamment chef du restaurant du Plaza Athénée à Paris et de l'hôtel Martinez à Cannes) est accusé de violences conjugales par quatre anciennes compagnes. C'est ce que révèle une enquête du magazine ELLE mise en ligne le 23 avril. Le cuisinier gagnant de l'émission Top Chef en 2012 nie tous les faits qui lui sont reprochés. Sur les réseaux sociaux, certains internautes n'ont pas hésité à lui apporter du soutien.
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L'enquête réalisée par nos consoeurs Alice Augustin et Cécile Ollivier met en lumière "un schéma répété, durable et concordant". Jean Imbert y est accusé de violences psychologiques par quatre ex copines et de violences physiques pour l’une d’entre elles. Elles témoignent toutes de "faits de dénigrement, de volonté de contrôle et de jalousie excessives".
A titre d'exemple, l'une de ses anciennes conjointes, avec qui il a eu une relation de plusieurs mois en 2024 raconte : "il contrôlait les personnes avec qui je sortais, à quelle heure je rentrais. Il me reprochait de parler à certains de mes amis hommes qu’il soupçonnait d’être amoureux de moi".
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Contacté par les journalistes du ELLE, Jean Imbert a nié les faits par le biais de son équipe de communication et affirmé que ses relations auraient comporté des "dysfonctionnements réciproques".
Si aucune plainte n'a été déposée, le tribunal du net fait déjà son travail, et deux camps s'affrontent.

D'une part, les internautes qui croient les victimes, et leur apportent de la force tout en insultant le chef. A l'instar de ce commentaire, écrit sous la vidéo TikTok du média @Letribunaldunet traitant du sujet : "on va dire que c'est pas grave il cuisine bien.... toutes les affaires qui éclatent et on écoute toujours pas les victimes !"
D'autre part, les soutiens à Jean Imbert (des hommes, en majorité). Sous la même vidéo, on peut lire : "force à lui, les hystériques chassent en meute et veulent se venger".
Mais aussi : "C'est marrant maintenant qu'il est riche et connu on témoigne mais pas avant", "ah les 4 se sont réveillées en même temps ? beau timing", "rooo c'est reparti", "ça ne va pas recommencer !" "pourquoi les victime attendent toujours que la personne soient connue ?"...
Sans oublier le combo des pires défenses : "non mais ils les a pas frappé elles n'avaient qu'à pas rester avec", "Il a lui même dit qu'il était battu enfant par son père !" On n'a même plus les mots...